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La finalité du Hcct n’est ni politicienne ni partisane - Macky Sall a posé des actes qui me confortent - Président sénégalais et citoyen français ?... Qu’est-ce qu’il va faire ?Augustin joue politique -
Publié le jeudi 1 septembre 2016  |  Le Quotidien
Coupe
© aDakar.com par DF
Coupe de la Ligue: Diambars sacré devant Dakar Sacré-Coeur
Dakar, le 4 juillet 2016 - Le Diambars de Saly a remporté la finale de la Coupe de la Ligue. Les académiciens ont battu Dakar Sacré-Coeur (3-2) au terme d`une rencontre qui a tenu toutes ses promesses et qui s`est jouée jusqu`aux prolongations. Photo: Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football




«La finalité de ce Haut conseil n’est ni politique ni politicienne, encore moins partisane»

Pas à pas, il arpente Les Marches du Quotidien. Mais Augustin Senghor, dans son costume gris et sa chemise blanche, déjoue les «faux pas» sur un terrain aussi glissant que le sport de chez nous. Que la politique de chez nous aussi en tant que maire de Gorée réélu sous la bannière de Benno bokk yaakaar. D’entrée de jeu, le président de la Fédération sénégalaise de football «espère redescendre les Marches entier». Les questions sur le sport, et le foot en particulier, restent dans les vestiaires. En attendant demain. Dans cette première partie, la politique est titulaire : mairie de Gorée, double nationalité, Haut conseil des collectivités territoriales… Augustin a la balle.

Ça doit être une sinécure d’être le maire d’une commune comme Gorée, surtout qu’on vous sent plus dans le domaine du sport que dans la gestion de la commune. Comment parvenez-vous à lier les deux responsabilités ?
Oh, détrompez-vous ! C’est vrai, quand on regarde cette île avec moins de 2 000 habitants, 27 hectares, on se dit que c’est une sinécure. Il faut venir voir comment ça se passe là-bas.
Vous avez des touristes et ça vous fait des rentrées d’argent, non ?
C’est une bonne question qui me permet de faire des clarifications. En réalité, c’est cela le paradoxe. Gorée devrait jouir de toute l’attention qu’elle mérite de la part de toutes les autorités nationales comme internationales parce que d’abord, c’est le lieu où aujourd’hui, on commémore l’un des évènements les plus douloureux de l’histoire de l’humanité. C’est un cadre exceptionnel, une identité remarquable dans le tourisme sénégalais. Ensuite, Gorée est aussi un lieu de rencontre non seulement des Sénégalais, mais aussi de gens qui nous viennent de partout dans le monde. Et surtout, c’est un site qui a été classé parmi la première génération des sites de patrimoine mondial de l’Unesco. Mais aujourd’hui, cette commune-là ne va jamais décoller si on doit se référer aux mêmes principes qui gouvernent la décentralisation au Sénégal. J’estime que Gorée aurait dû avoir un traitement particulier en dehors des règles de distribution des fonds de dotation. On devrait avoir un budget spécial pour tous les sites classés patrimoine mondial, mais particulièrement pour Gorée. Depuis que je suis né dans cette île, je ne peux pas compter le nombre de Présidents et de grandes sommités qui sont passés à Gorée. Aujourd’hui, je pense que plus que Dakar, plus que n’importe quelle autre ville, si on devrait comparer à Touba, Tivaouane ou Popenguine, il n’y a pas un endroit qui ait un rayonnement aussi important dans le monde que cet endroit. Vous me parlez des touristes, je vous dis qu’ils ne nous apportent absolument rien.
Comment ça ?
Les milliers de touristes qui viennent à Gorée aujourd’hui prennent la chaloupe, seule source de revenus pour cette île. Mais les fonds ne sont pas reversés. Nous ne gérons pas cette liaison. C’est seulement, depuis deux ans qu’on daigne nous verser à peu près 20 millions par an. Et je trouve que c’est une goutte d’eau. Quand nous recevons chaque jour entre 3 000 et 4 000 visiteurs avec tout ce que cela représente comme pollution, comme ordures, comme nuisances et, des fois, des agressions contre les biens du patrimoine. On devrait recevoir au moins une subvention qui ne sera pas considérée comme un don. Pourtant, partout dans le monde, c’est le principe du pollueur-payeur. Au tout début des années 2000, on avait commencé à verser cette subvention de 20 millions. Après, le régime de Wade (Abdoulaye) a cessé de le faire pour des raisons politiques. Aujourd’hui, le Président Macky Sall a rétabli cette subvention et je pense que 20 millions ne représentent absolument rien quand on sait que les salaires de la mairie tournent autour de 40 millions. Voilà la réalité. Quand on arrive à Gorée aujourd’hui, on se rend compte qu’il n’y a pas de subvention en délibération validée par l’autorité centrale pour créer des taxes symboliques pour tous les visiteurs. Si on dit qu’avec 500 francs Cfa pour chaque Sénégalais et on demande à ce que ces taxes soient intégrées dans les tickets pour supporter les charges induites par les nombreuses visites que nous recevons, on a une fin de non-recevoir de la commission de contrôle. J’ai d’excellentes relations avec le Directeur général Cheikh Kanté, mais je pense qu’on ne peut pas continuer à faire de l’île une vache laitière où on déverse à longueur de journées des visiteurs sans aucune retombée, pas une seule poubelle achetée.
Est-ce que les gens qui débarquent paient au moins la taxe ?
Vous savez une chose est de voter une taxe, une autre est de la percevoir. Aujourd’hui, il y a au niveau de l’accueil, un régisseur des recettes, quand un visiteur descend sur le quai de Gorée, il pense qu’il a déjà payé son ticket. Il va profiter de la mer, on lui dit : «Non Monsieur !» Des fois, il y a même des bagarres ou des séances d’explication parce qu’ils pensent que c’est de l’arnaque. Il faut leur montrer la délibération, il faut aussi que le policier explique. Pour 500 francs, cette personne, après avoir payé 5 200 francs, pense avoir réglé son dû. C’est difficile et nous ne voulons pas donner une mauvaise image de cette île. Gorée doit être une plateforme de développement touristique. Aujourd’hui, c’est mon plaidoyer, je suis là depuis 17 ans et ce n’est pas sûr que je me représente. Mais je ne souhaite pas à mon successeur de vivre ce que j’ai vécu comme maire. C’est pour en revenir à votre question, pensant que c’est une sinécure ? Allez demander aux Goréens ce que j’endure chaque jour. Est-ce que vous savez que quand les gens sont malades, c’est le bateau que j’ai moi-même acheté pour pouvoir me déplacer quand il n’y a plus de chaloupe qui se charge de les évacuer ? Comment on peut comprendre qu’une île qui reçoit 5 000 visiteurs ne puisse pas bénéficier d’une ambulance ? Les habitants peuvent avoir des malaises, si on n’a pas le temps ni les moyens de les évacuer à Dakar, c’est la catastrophe. Est-ce qu’un jour, un ministre ou quelqu’un d’autre a pu prêter attention à cela ? Un séminariste qui est venu là-bas, il y a un an, a eu un malaise. Il était asthmatique. Le temps qu’on l’évacue, il a perdu la vie. Donc aujourd’hui, c’est un plaidoyer que je fais, je n’ai plus rien à prouver, il temps que les gens se mettent au chevet de cette île. Gorée n’est pas que l’île des Goréens, mais de toute la communauté nationale et internationale parce qu’aujourd’hui, on a le plus petit budget de toutes les communes de ce pays. Et ce n’est pas acceptable, si l’on connaît la dimension de Gorée, de Houphouët Boigny dans les années 60 jusqu’à Obama et tant d’autres, sans oublier les grands de la musique. Tout le monde est passé par Gorée. On ne doit pas, nous Sénégalais, laisser cette île, tel qu’elle est actuellement.
Les partenariats peuvent aider à lever des fonds pour les collectivités. Avez-vous exploré cette piste ?
Heureusement que le peu de choses qu’on a pu faire, c’est justement grâce à ces partenariats. Donc aujourd’hui, avec les jumelages, mais aussi avec les partenariats dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise, il y a beaucoup de sociétés, d’ambassades qui nous ont aidés, sans compter certaines communes européennes qui ont eu à investir dans le cadre de la coopération décentralisée. Voilà le levier sur lequel nous nous sommes reposés pour contourner cette difficulté. Mais, ce n’est pas suffisant. Et quand on connaît la crise qui sévit actuellement dans les économies occidentales, pour ne pas dire européennes, on peut dire que cette coopération décentralisée est plus rentable qu’auparavant et que les communes d’Outre Atlantique ont plus de mal à survivre que nous, à régler leurs problèmes à leur niveau pour venir investir dans nos communes.
Est-ce que les problèmes d’électricité de Gorée sont réglés ?
Oui. Et je voudrais en profiter pour remercier le Président Macky Sall parce que lors d’une rencontre en octobre 2013, il avait promis de régler le problème. Pendant longtemps on a souffert. Il nous arrivait de rester jusqu’à deux ou trois mois sans électricité. On avait un groupe qui tombait en panne tout le temps parce que le câble sous-marin qui remontait aux années d’avant-indépendance n’a jamais été changé. Et c’était dur pour les Goréens. Quand on est dans une île enclavée, on ne peut pas garder nos provisions jusqu’à un certain moment parce qu’il n’y a pas d’électricité. On ne peut plus être approvisionné en eau. C’était une menace pour les populations et les visiteurs qui y viennent parce qu’après, même ce que l’on mange dans les restaurations n’était plus frais. C’était compliqué. Donc, la Senelec, sur instruction du chef de l’Etat, a eu à nous doter de deux groupes assez puissants qui se relaient. Ce qui fait que c’est un mal pour un bien. Quand il y a eu le grand black-out (du poste de Thiona, à Thiès), les Goréens, eux, se sont réveillés peinards le matin (rires). Il y a aussi le projet sur la réfection de l’ensemble du câblage sous-marin parce que nous recevons l’eau, l’électricité et le téléphone par des câblages sous-marins. Et ce câble, qui était vétuste depuis plus de 15 ans, va être changé. Le marché a été lancé et l’entreprise qui l’a gagné est en train de préparer le terrain. Nous allons avoir un câble neuf. Donc, dans ce domaine, il nous faut juste nous armer de patience.
Vous avez quand même ouvert une brèche vers un 4e mandat à la tête de la mairie en déclarant que vous pourriez ne pas vous représenter à la mairie. Vous aviez dit la même chose à propos de votre troisième mandat…
J’avais décidé de ne pas me présenter en 2014, mais je pense que quand des populations vous disent que vous devez continuer avec elles et que vous avez le sentiment que si vous partez, vous abandonnez un peu ces populations, vous pouvez vous dire qu’il faut continuer. Je ne suis pas le plus vieux maire du Sénégal. Le problème, nous Sénégalais, c’est que «beugouniou mine (nous sommes pressés)». On se demande pourquoi il est toujours là. Pourquoi lui ? Je suis devenu maire sans jamais militer dans un parti politique. C’est une particularité. Ce n’est pas une histoire d’intérêts politiques. On ne m’a jamais vu briguer un poste de ministre ou de député et je me sens bien dans ma peau. C’est un cursus qui a décidé que je sois maire. D’ailleurs, j’avais des confrères avocats qui, avant que je ne sois maire, m’appelaient «maire de Gorée». Je me suis toujours occupé de l’île. J’y suis né, j’y ai grandi, j’ai été formaté dans le mouvement associatif goréen et c’est par ce groupement que je suis devenu maire. Nous sommes la liste indépendante la plus ancienne du Sénégal. Aujourd’hui, je vois que d’autres personnes en mode indépendance revendiquent cela. Mais je sais que c’est parce que nous ne faisons pas de bruit. Notre but et notre ambition sont limités à Gorée.
Vous aviez été soutenu par le Président Macky Sall qui vous avait même encouragé à briguer un troisième mandat…
Exactement ! Je ne voulais pas revenir sur ça parce que c’est moins le Président qui compte pour moi que les Goréens. Si lui (Macky Sall) avait voulu que je reste et que les Goréens ne l’auraient pas voulu, j’allais partir. Les résultats de ces élections ont démontré que la légitimité ne faisait pas défaut. Sur ces dernières élections, on était pratiquement à 70% de suffrages des Goréens. Après, c’est vrai, au moment où j’étais en phase de réflexion, j’avais décidé d’arrêter car, chaque fois que je suis dans le mandat, c’est tellement dur que je me demande si j’ai la force de continuer. Entre temps, en 2013, le chef de l’Etat m’a reçu. On a parlé politique, il m’a parlé de Gorée en me disant : «Ce que vous faites, c’est bien. Nous voudrions cheminer avec vous.» Je lui ai répondu que je suis maire parce que les Goréens le veulent. On ne fait pas de la politique partisane et parmi ceux qui sont dans ma liste et ceux qui votent pour moi, il n’y a pas de clivages politiques. Ceux qui me soutiennent sont de tous les partis politiques. Je ne peux pas me permettre de m’engager politiquement. Et il m’a dit : «On a compris que vous faites du bon travail et que les Goréens ont confiance en vous, s’il tenait qu’à nous, on travaillerait avec vous.» C’est cela l’histoire et c’est pour cela qu’à un moment donné, lors du référendum, j’ai décidé de voter «Oui», car pour la première fois, la Constitution dit qu’aux élections municipales, on peut présenter une liste indépendante. Alors qu’avant, on ne pouvait pas. En 1996, nous nous étions présentés sur une liste de la Ld et en 2002 et 2009, nous sommes partis sur la bannière des Verts parce que nous pensions que c’était le parti qui était le moins politique. Et en 2014, nous sommes partis sous la bannière de Benno bokk yaakaar parce qu’à partir du moment où nous sommes indépendants, la fin justifiant les moyens, par rapport au contournement d’une réalité que je trouvais la plus anticonstitutionnelle du monde, c’est-à-dire, ne pas permettre à des citoyens qui habitent dans une localité de pouvoir servir cette localité simplement parce qu’ils ne sont pas dans un parti politique, n’était pas normal. Et je pense que le Président Macky Sall a corrigé cela. Quand il m’a proposé de partir sous la bannière de Benno bokk yaakaar, j’ai dit pourquoi pas. Je suis allé m’en ouvrir à notre mouvement qui l’a accepté et, depuis lors, nous cheminons avec le Président. Je peux dire qu’aujourd’hui, il a posé beaucoup d’actes qui me confortent parce que cette démarche de Benno, c’est cela qui doit prévaloir dans le pays. Il est loin le temps où un seul parti pouvait gouverner ce pays. Il ne faut pas qu’on se trompe, il faut que les gens travaillent dans l’unité, à un certain moment, pour l’intérêt national et qu’on ne se complaise pas dans des clivages partisans de vouloir gouverner seul. D’autant plus qu’aujourd’hui, on ne peut plus dire que la démarche partisane soit la panacée pour les Sénégalais. Le seul homme fort depuis 2000, dans la démarche politique, c’est le Peuple sénégalais et personne d’autre.
On est à quelques jours des élections au haut conseil des collectivités territoriales qui a fait l’objet d’une polémique ces derniers temps. Alors, quel commentaire cela vous inspire ?
Les Sénégalais ont a accepté, par référendum, la mise en place d’une nouvelle institution qui s’appelle le haut conseil des collectivités territoriales qui a un rôle défini par la Constitution et les lois et règlements. La finalité de ce haut conseil n’est, à mon avis, ni politique ni politicienne, encore moins partisane. C’est pour cela que, personnellement, je n’entrerai pas dans ce débat, puisque après ces élections, il ne se passera absolument rien. Je ne crois pas que ces élections auront une incidence sur les Législatives ou la Présidentielle prochaines. Et à Dakar, ce n’est pas en se tiraillant ente Benno bokk yaakaar et Taxawu Dakar qu’on va marquer des points. La vérité, c’est que ceux qui veulent être élus aux futures élections doivent aller vers les Sénégalais où qu’ils se trouvent dans le pays pour les convaincre par un programme national. Cette institution gagnerait plus à accueillir en son sein des compétences qui pourront faire décoller enfin cette politique de décentralisation.
Que vous inspire le débat sur la double nationalité en politique, un débat qui revient souvent en sport avec les binationaux ?
Ces situations ne sont pas comparables à mon avis. Pour moi, la question n’est pas la même si on la pose à des stations inferieures que par rapport à la station suprême qui est la présidence. Aujourd’hui, dans la majorité des pays, la nationalité est une donne importante par rapport à la fonction suprême qui est la présidence de la République. Donc, à un moment où on vote, il est important que celui à qui tout le Peuple sénégalais doit faire confiance, puisse avoir les attributs d’une nationalité forte. Ce que je veux dire, c’est qu’on puisse être sûr qu’il ne peut y avoir de conflit entre des intérêts nationaux différents parce que nous sommes, après tout, dans un champ de souveraineté. Je donne un exemple qui ne vise personne. Quelqu’un peut se retrouver dans une situation en tant président de la République à devoir trancher entre ces deux pays. Qu’est-ce qu’il va faire ? Président sénégalais et citoyen français ? Il peut même avoir une disposition française légale qui l’empêche de prendre certaines décisions. Donc, il y a des situations objectives qu’il faut trancher avec beaucoup de lucidité. Notre problème au Sénégal, c’est que des fois, des débats intéressants perdent tout leur intérêt parce qu’ils sont versés dans des champs de la politique politicienne. Mais ce sont des débats qui, dans l’évolution de notre démocratie, ont le mérite d’être posés. Ça ne doit pas viser des personnes précises, mais ça doit permettre de faire évoluer notre démocratie. Mis à part un ancien ministre (Ndlr : Abou Lô) qui, du fait de sa situation qui était d’une nationalité allemande et dont on sait que l’Allemagne prône l’allégeance perpétuelle, c’est-à-dire elle n’accepte pas le principe de la double nationalité, faisait qu’il ne pouvait pas cumuler les deux, avait dû démissionner, dans les autres stations, on n’a jamais eu de problèmes par rapport à une double nationalité. Je dois dire aussi que c’est une question qui doit être abordée avec beaucoup de prudence parce que nous sommes un pays d’émigration. Aujourd’hui, dans chaque famille du Sénégal, il y a au moins une personne qui a une double nationalité. Donc il faut qu’on réfléchisse, qu’on ait un débat objectif, surtout un débat éclairé, que ça ne soit pas trop vicié… On ne sait jamais quel est le vrai intérêt d’un débat qui peut se poser. On se rend compte que chaque fois qu’un débat finit, il y a un autre qui commence et c’est dommageable pour l’avancée de la démocratique de notre pays. Mais surtout pour l’éveil des consciences des Sénégalais parce que très souvent, je pense que nous sommes victimes de la classe politique qui entretient une posture de domination sur tous les autres secteurs de la vie sénégalaise. Il faut que les Sénégalais se battent pour cela. Ils le font assez bien puisqu’à chaque élection, ils montrent qu’ils sont les seuls souverains. Et la meilleure preuve, c’est qu’en 2012, ils ont préféré élire celui qui est allé vers eux pour faire campagne plutôt que ceux qui se battaient à la place de l’Indépendance. Tous les politiciens doivent méditer cela en vue des prochaines élections de 2019.
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