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Le Quotidien N° 3333 du 8/3/2014

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Perquisition des deux maisons de Habré : Me El Hadji Diouf dénonce le silence des organisations des droits humains
Publié le dimanche 9 mars 2014   |  Le Quotidien


Hissène
© Autre presse par DR
Hissène Habré


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Me El Hadji Diouf ne décolère toujours pas. Face à la presse, l’avocat a donné sa version des faits à propos des objets qui ont été saisis dans les domiciles de Hissein Habré. Selon Me Diouf, les policiers ont saisi une partie de l’or de Mme Habré et non des carnets d’adresses. Pis, souligne-t-il, les policiers n’avaient même pas un mandat. L’avocat annonce une plainte contre X et dénonce le silence des défenseurs des droits humains.
Après le show spectaculaire que Me El Hadji Diouf a fait devant la maison de Hissein Habré, lors de la perquisition du domicile de son client, le bouillant avocat enfile encore sa robe pour, dit-il, «rétablir la vérité». Devant la presse, l’avocat a d’abord déroulé le film de la perquisition. «J’ai lu la Une du Quotidien d’hier, disant que le juge allait procéder à la confrontation des documents saisis et ceux de la Direction de la documentation et de la sécurité (Dds).» L’avocat indique que les policiers n’ont pas saisi de carnets d’adresses, ni de documents. «Ils ont volé une partie de l’or de Mme Habré. Ils ont fracassé les coffres-forts, saisi des ordinateurs et empêché Habré de 7 heures du matin à 19 heures de satisfaire ses besoins primaires. C’est ça qu’ils appellent documents à confronter avec les archives de la Dds pour manipuler l’opinion ?», s’est interrogé l’avocat très en verve.
Une plainte contre X
C’est pourquoi, selon lui, les policiers l’ont tenu à l’écart. Parce qu’ils savent que «j’allais dénoncer la forfaiture qu’ils étaient en train de commettre». Ce d’autant plus que, dénonce Me El Hadji Diouf, ni lui ni la famille encore moins son client n’ont reçu une ordonnance autorisant la perquisition. Plus grave, s’indigne l’avocat, après ce qu’il qualifie de violation grave des droits de son client, aucune organisation de droits de l’Homme ne s’est levée pour condamner ces faits «graves». «Les droits de l’hommiste ne parlent jamais de Habré quand il s’agit de défendre ses droits. Habré est un homme qui mérite respect et considération. J’interpelle ces gens-là qui se disent défenseurs des droits de l’Homme. Pourquoi, ils n’osent pas parler !», lance-t-il.
En attendant, Me El Hadji Diouf annonce une plainte contre X pour vol et actes de violences sur sa personne. Il a également promis de mener une campagne de sensibilisation et d’information pour alerter l’opinion sur les intentions des Chambres africaines extraordinaires (Cae).
Pour ce qui est de sa ligne de défense adoptée jusqu’ici, Me Diouf estime que le silence devant les juges est la seule ligne de défense valable. «Nous ne la changeons pas. Ce n’est pas de la ruse. C’est du mépris vis-à-vis d’une juridiction fantoche. Notre silence est un rejet et d’absence de reconnaissance de cette juridiction. Nous n’allons pas les (les juges) aider à faire le cinéma qu’ils sont en train de faire. En plus, les Chambres n’ont aucune compétence à commettre des avocats pour notre client», vocifère la robe noire.

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