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Diaobé - Enregistrement des enfants à la naissance : Mame Mbaye Niang sensibilise les jeunes
Publié le mardi 23 aout 2016  |  Le Quotidien
Ouverture
© aDakar.com par Mb. BA
Ouverture d`un atelier ouest-africain sur le renforcement des services publics de l`emploi
Dakar, le 08 Février 2016 - Un atelier ouest-africain sur le renforcement des services publics de l`emploi s`est ouvert, lundi à Dakar, en présence du ministre de la Jeunesse et de l`emploi. Cette rencontre est organisée à l`initiative du Bureau national du Bit, en partenariat avec la Commission de la CEDEAO et l`agence nationale pour la promotion de l`emploi des jeunes du Sénégal (ANPEJ). Photo: Mame Mbaye Niang, ministre de la Jeunesse et de l`emploi




«Enregistrement à l’Etat-civil» est le thème choisi par le département de Vélingara pour recevoir la caravane des Vacances citoyennes. Comme prévu, le ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang et ses caravaniers sont arrivés à Diaobé ce dimanche aux environs de 13 heures 40 mn. Reçu par le maire de la localité, Moussa Diao et les autorités administratives régionales et départementales, les caravaniers se sont adonnés à une marche de près d’un kilomètre. Le maire de Diaobé-Kabendou a noté que «le problème de l’état-civil est un casse-tête pour les parents, les enfants et les enseignants du fait de la négligence de parents du Sénégal en général et du Fouladou en particulier». Il renseigne que 63,4%, des enfants ne sont pas enregistrés à l‘état-civil. En ce qui concerne la commune de Diaobé, le président du Conseil communal de la jeunesse, Mamadou Camara a donné des chiffres exacts. Il dit : «6372 enfants de Diaobé ne sont pas déclarés à la naissance, dont la moitié sont des élèves.» Il explique cette situation par le caractère cosmopolite de la cité-marché dont les populations sont très mobiles et originaires de différentes zones du Sénégal et en dehors des frontières nationales. Ces chiffres résultent d’un travail de terrain que la structure des jeunes a effectué dans les différents quartiers de la commune. Comme solution, le jeune Camara demande à ce que le ministre facilite des audiences foraines pour une meilleure accessibilité à ce document. Pour le ministre de la Jeunesse, «c’est un drame que de constater que 6372 enfants n’ont pas de document d’état-civil.» A son avis, «on ne peut pas parler d’émergence et de production quand on ne peut pas identifier nos enfants». Il poursuit : «II faut que les parents, les mères de famille soient conscientisés pour lutter contre le mal. Et pour cela le Sénégal peut compter sur la jeunesse de Diaobé.» Il a également invité l’administration locale à faciliter l’accessibilité au document et surtout à garantir sa fiabilité. Financement des jeunes Le ministre a évoqué les promesses de financement de 400 millions pour des projets de jeunes en 2015. Il soutient que le financement est toujours là, mais que ce sont les jeunes de Vélingara qui ne font rien pour le prendre, en se faisant réaliser des idées de projet. Il rassure : «Il faut que les 400 millions soient totalement absorbés par des projets de Vélingara.» Expliquant le pourquoi de la non-libération de ces fonds, le président du Conseil départemental de la jeunesse, Ismaïla Mané, dans un discours aux relents réalistes et objectifs, a fustigé l’attitude attentiste et paresseuse de la jeunesse du Fouladou. Il a noté que, «en réalité, les jeunes n’ont pas élaboré de projets pouvant capter ces fonds». Il les a invités à quitter un moment les théières sous l’ombrage des arbres pour réaliser leurs destins individuels pour l’émergence du Sénégal. Non sans demander au ministère de la jeunesse de faire venir des experts pouvant encadrer dans la mise en forme des idées de projets. A l‘endroit des jeunes, le 2ème vice-président du Conseil départemental Fallou Diop a donné cette belle formule : «Jamais on n’a vu marcher ensemble la gloire et le repos.»
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