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Saly - Portudal - Grève des transporteurs: Mody Guiro déplore le mutisme du gouvernement
Publié le samedi 20 aout 2016  |  Sud Quotidien
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Les centrales syndicales remettent leurs cahiers de doléances au président de la République
Dakar, le 1er Mai 2015 - Les centrales syndicales ont célébré la fête du travail dans la plus grande unité. Elles ont été reçues par le président de la République, Macky Sall, à qui elles ont remis leurs cahiers de doléances. Photo: Mody Guiro, responsable syndical




Mody Guiro, le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) a déploré hier, jeudi 18 aout à Saly-Portudal, le mutisme du gouvernement suite aux quarante-huit heures de grève des chauffeurs et transporteurs du Sénégal, pouvant impacter négativement sur l’économie du pays. «Je pense que nous sommes dans une société démocratique, les organisations syndicales sont reconnues.

Les chauffeurs des transports et dont la majeur partie sont affiliés à la CNTS, dirigés par Alassane Ndoye, ont déposé une plateforme revendicative auprès du gouvernement. Je pense, ce que nous réclamons, ce que nous disons, quand vous avez une organisation représentative qui, en cas de grève, peut impacter négativement, les autorités doivent être ouvertes pour que des discussions puissent avoir lieu avec les plus hautes autorités», a-t-il déclaré.

Mody Guiro est formel: «il est dommage de constater que depuis qu’ils sont en grève, aucun ministre, d’après les informations reçues, ne s’est rapproché d’eux, en pensant qu’ils vont aplatir. Mais, ils seront responsables, le mouvement syndical ne s’aplatira pas. Les gens continueront à poser des revendications, ils les défendront, quelque soit le prix. Il faudrait que ce discours soit compris par le tout monde. Les camarades sont en grève... les ministres sont invisibles pour discuter avec eux».

Evaluant le mouvement, au deuxième jour de grève du collectif des syndicats de transporteurs, il a mis l’accent sur le mutisme du gouvernement et les pertes économiques. «Au contraire, on essaie de dire qu’il faut laisser passer la main. Demain, il ne faudrait pas renvoyer la responsabilité aux organisations syndicales. La responsabilité sera du côté du gouvernement qui n’a pas été disponible. En tout cas, les ministres n’ont pas été disponibles pour discuter avec les travailleurs. Je pense que la perte est énorme. Je ne suis pas un expert, mais deux jours de grève, c’est un impact négatif pour notre économie, c’est des milliards de perte pour notre économie. Qu’on le veuille ou pas, les gens iront encore en grève».
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