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L’avancée du terrorisme liée aux financements occultes, selon Marcel Alain De Souza
Publié le mercredi 17 aout 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
36e
© aDakar.com par DF
36e session ordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO
Dakar, le 12 mai 2016 - La 36e session ordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté Économique des États de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est tenue à Dakar. Les ministres des affaires étrangères et les ministre de la défense de l`organisme sous-régional y ont pris part. Photo: Marcel de Souza, président de la Commission de la CEDEAO




L’avancée du terrorisme s’explique par les financements occultes via le blanchiment de capitaux ainsi que le chômage des jeunes, a estimé lundi le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

‘’Le Groupe d’actions financières (GAFI) et le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) ont un rôle d’une grande priorité à jouer, si nous voulons lutter contre le terrorisme et l’argent sale’’, a indiqué Marcel Alain de Souza, mardi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest).

Il s’exprimait à l’ouverture officielle des travaux du Forum régional des parties prenantes du GIABA sur les questions émergentes de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) et les incidences pour les Etats membres.

‘’Notre région étant sur le point de démarrer le second cycle d’évaluation mutuelle, il y a lieu de renforcer les réponses stratégiques aux défis multiformes engendrés par le crime organisé’’, a estimé M. De Souza.

Selon lui, le cadre stratégique devrait être ‘’suffisamment exhaustif’’ et répondre ‘’efficacement’’ aux facteurs mondiaux, régionaux et nationaux qui ont tendance à faciliter la
commission de crimes organisés.

A son avis, tous les organismes, pouvoir judiciaire, agences de répression criminelle, cellules de renseignement financier, organes de contrôle/régulation, organes de poursuite, assujettis, etc., devraient être renforcés, afin d’améliorer les efforts régionaux globaux dans la lutte contre le crime organisé.

‘’Au cours de deux dernières décennies, vous conviendrez avec moi que notre région a servi de plaque tournante pour le transit illicite de drogues en provenance d’Amérique Latine et d’Asie vers l’Europe’’, a relevé le président de la Commission de la CEDEAO.

Et d’expliquer : ‘’La vulnérabilité de notre région à ces crimes est due à la porosité des frontières, à l’inefficacité du dispositif de répression criminelle, à l’inadéquation du cadre de surveillance et à la pauvreté endémique accentuée par la corruption corrosive’’

Il a ajouté que la vulnérabilité de la région africaine au crime organisé a été facilitée par les conséquences des guerres civiles dans certains des Etats membres avec, particulièrement, les conflits qui ont entraîné la prolifération des armes légères. Ainsi, il estime que ‘’lutter contre ce phénomène est devenu une tâche hardie’’.

Selon lui, en reconnaissance des efforts délétères du crime organisé, en particulier le blanchiment de capitaux et le terrorisme et son financement, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO a manifesté son engagement à renforcer toutes les institutions communautaires afin de faciliter l’exécution de leurs mandats et de relever les défis relatifs aux menaces émergentes.

‘’L’amélioration de la sécurité régionale est au cœur des programmes d’intégration’’, a insisté Marcel Alain de Souza.
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