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Le Soleil N° 13136 du 8/3/2014

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Enseignement supérieur privé: 5 milliards de FCfa pour soutenir la formation des bacheliers
Publié le samedi 8 mars 2014   |  Le Soleil


La
© aDakar.com par DF
La journée de l`excellence dans l`enseignement supérieur célébrée
Le ministre de l`enseignement supérieur et de la recherche a présidé la journée de l’excellence édition 2014 de la Conférence des établissements d’enseignement privé supérieur du Sénégal (CEPES).


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L’Etat a revu à la hausse l’enveloppe destinée à la formation des bacheliers non orientés dans des universités et aux étudiants inscrits dans les écoles et instituts privés d’enseignement supérieur. L’enveloppe passe de 3,5 milliards de FCfa en 2013 à 5 milliards en 2014.

Le constat est unanime. Les nouvelles autorités ont pris l’option de décloisonner l’enseignement supérieur public du privé. Les acteurs qui ont pris la parole hier, lors de la cérémonie de récompense des meilleurs étudiants organisée par la Conférence des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cepes), l’ont relevé au cours de la cérémonie d’ouverture de la conférence de cette organisation. Au juste, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Pr Mary Teuw Niane, décline cette ambition à travers l’augmentation de l’enveloppe destinée aux universités, aux instituts et aux écoles du privé ayant en charge la formation des bacheliers et des étudiants non orientés dans des universités publiques. « L’Etat avait accordé une subvention de 3,5 milliards de FCfa à l’enseignement supérieur privé pour la formation des bacheliers non orientés. Cette année, nous avons inscrit 5 milliards de FCfa, c’est dire que le président de la République, Macky Sall, accorde une grande importance au sous-secteur. Le souci d’équité nous a amenés à élargir le projet un étudiant, un ordinateur aux établissements privés », a dit le ministre. Il a invité les acteurs du sous-secteur à participer activement à la mise en œuvre des réformes, notamment celles relatives à faire du Sénégal un espace de référence pour l’Afrique et le monde en matière de formation. Ce défi passe certainement, selon le professeur Doudou Sakhir Thiam, par la résolution des problèmes liés à la capacité d’accueil, à l’accès aux financements, à l’amélioration de la qualité des enseignements. « L’enseignement supérieur public comme privé est confronté à un lancinant problème : celui de l’insertion des diplômés », a avancé Sakhir Thiam qui ajoute que « l’enseignement supérieur privé est devenu par la force des choses une augmentation de la capacité d’accueil des universités publiques ».

L’équation de l’accès aux financements
Les nouvelles autorités ont octroyé une parcelle de 5 ha à ce secteur sur le site de Diamgnadio. Le représentant des établissements Mamadou Gningue, qui a reconnu les efforts consentis, a saisi cette occasion pour poser de nouvelles doléances comme la baisse de la fiscalité, la facilitation de l’accès aux financements. « L’enseignement supérieur privé continue de recruter des enseignants bien formés. Toutefois, la pression fiscale est devenue insoutenable. Si nous pouvons disposer de caution pour accéder aux financements des banques et des mécanismes pour bénéficier d’autres appuis de la Banque mondiale, cela nous permettra de jouer pleinement notre rôle », a défendu le président de la Cepes Mamadou Gningue.

La représentante des lauréates, Lala Seck, qui a salué les efforts du gouvernement, a demandé au ministre Mary Teuw Niane d’aller plus loin. « Monsieur le ministre, nous souhaitons que les aides soient transformées en bourses car les étudiants qui arrivent dans ces établissements sont sans moyens et cela risque de compromettre leur chance de réussite », a fait remarquer Lala Seck. Rappelons que 25% des étudiants au Sénégal sont inscrits dans les écoles et instituts du privé.

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