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Le Soleil N° 13045 du 19/11/2013

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Enseignement : vers une intégration harmonisée de l’éducation sexuelle dans les curricula
Publié le mercredi 20 novembre 2013   |  Le Soleil




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Un atelier sur l’intégration de l’éducation sexuelle complète aux curricula de l’enseignement au Sénégal s’est ouvert, hier, à Dakar. L’objectif de cette rencontre est de voir comment aller vers une intégration harmonisée de l’éducation sexuelle aux curricula de l’enseignement dans notre pays.

En dépit du développement des technologies de l’information et de la communication (Tic) et l’existence de nombreux programmes sur la sexualité des jeunes, l’éducation sexuelle reste toujours un défi au Sénégal. C’est dans le but de faire face à cette problématique qu’un atelier sur « L’intégration de l’éducation sexuelle complète aux curricula de l’enseignement » a regroupé, hier, à l’Unesco Breda, des agences des Nations unies et des partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux.

Il s’agit, à travers cette rencontre de quatre jours, de voir comment arriver à une intégration harmonisée de l’éducation sexuelle aux curricula de l’enseignement via une feuille de route commune permettant d’identifier les bonnes pratiques. Selon Xavier Hospital, coordonnateur régional de suivi en Vih et santé à l’Unesco, il est attendu de cet atelier à ce que les différentes parties prenantes puissent prendre conscience du potentiel qui existe déjà et qu’il suffit de mettre ensemble et de pérenniser pour que tous les jeunes du Sénégal puissent en profiter. « Les jeunes doivent bénéficier de formations et de compétences pouvant les préserver de certaines infections, comme le Vih, des grossesses non désirées et de la violence basée sur le genre. Au Sénégal, d’excellents programmes ont été déjà mis en œuvre dans les écoles. Et ils ne demandent qu’à être consolidés pour qu’un plus grand nombre de jeunes puissent en bénéficier », a-t-il fait savoir. C’est pourquoi, a précisé M. Hospital, l’objectif de l’atelier, c’est aussi de savoir quelles sont les étapes nécessaires pour arriver à la consolidation des programmes qui existent. Dès lors, il s’agira d’harmoniser les interventions présentes.

Pour la sexologue Jeanne Diaw, qui a fait une présentation du contexte épidémiologique sur la santé sexuelle et reproductive des ados et des jeunes, la problématique de la santé de la reproduction des jeunes est principalement liée à une sexualité précoce.

« Il est dit que les jeunes n’ont pas de sexualité, mais des études ont montré que l’âge du première rapport est 15 ans. Donc, la précocité est une réalité. On ne peut plus fermer les yeux puisqu’après, il y a des complications qui arrivent, telles que les infections sexuelles, les grossesses non désirées », a-t-elle expliqué. A l’en croire, donner des connaissances et des chiffres pour dire aux jeunes de se protéger par des préservatifs ne suffit pas. « Il y a un circuit éducatif qui s’appelle éducation sexuelle qu’il faut faire, car la sexualité concerne toute la vie de l’individu, de la naissance jusqu’à l’âge adulte ».


Ibrahima BA

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