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Opérations d’urgence: Le Cous comme un outil de riposte
Publié le mercredi 17 aout 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
La ministre de la santé pose la première pierre d`une unité industrielle destinée à la fabrication de perfusions
Dakar, le 14 juin 2016 - La ministre de la santé et de l`action sociale Awa Marie Coll Seck a procédé à la pause de la première pierre de PARENTERUS, une unité industrielle destinée à la fabrication de perfusions. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la santé et de l`action sociale




Le futur Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) va permettre d’améliorer toutes les données sanitaires, afin de préparer les populations à une riposte en cas de besoin, a indiqué, mardi, à Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.

‘’Nous avons besoin d’une structure pour nous permettre d’améliorer toutes les données sanitaires pour préparer les populations à faire face aux risques sanitaires et répondre au cas où il y aurait riposte à faire’’, a-t-elle dit.

Elle s’exprimait lors de la cérémonie de pose de la première pierre du futur Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) de l’hôpital Fann.

L’idée de construire ce centre est née au lendemain du bilan sur l’épidémie d’Ebola, a-t-elle rappelé. ‘’Ebola est une maladie dangereuse, mais l’urgence, la mortalité infantile et toutes les autres maladies le sont aussi, et il fallait que l’on crée quelque chose qui est à part, mais qui est dédié aux urgences sanitaires’’, a-t-elle expliqué.

Le COUS est le fruit de la coopération entre le Sénégal et les Etats-Unis, qui l’ont financé pour plus d’un milliards de francs CFA. Le bâtiment, moderne et équipé selon les standards internationaux, sera construit en sept mois, sur une surface de 800m2.

‘’C’était une nouveauté, il y a eu beaucoup d’incompréhension, mais il a fallu discuter pour nous rendre compte que c’est cela la solution’’, a justifié le ministre de la Santé.


La gestion du centre sera assurée par une équipe ‘’jeune’’, mais qui a dû faire face a beaucoup d’épidémies, notamment la maladie Zika qui sévit au Brésil et qui a aussi touché le Cap-Vert, au large des eaux sénégalaises. Toutes les mesures sont prises pour faire face à toutes les éventualités, a-t-elle assuré.

‘’Il faut qu’à tout moment que les gens soient prêts pour faire face et bien se préparer et peut-être que nous n’aurons rien, parce que nous nous sommes bien préparés’’, a-t-elle dit.

Elle précise que ce centre est pour le Sénégal, la sous région et pour le monde. ‘’Si chaque pays consolidait un centre d’urgence, cela serait une contribution à la santé globale et nous avons fait un grand pas vers cela’’, s’est-elle félicitée.

De son côté, le coordonnateur du COUS, Abdoulaye Bousso, souligne que le centre aura pour mission la prévention, pour identifier les facteurs de risque, la préparation pour renfoncer les dispositifs, l’intervention afin d’aider dans la réponse...

M. Bousso précise que le COUS ne vient pas se substituer aux autres centres, mais coordonner les activités du ministère de la Santé avec les autres ministères.
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