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Cnts - Déficit de poches de sang : Appel aux dons !
Publié le mardi 2 aout 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par Mb. BA
Don de sang au ministère de la culture et de la communication
Dakar, le 15 mars 2016 - L`Amicale des femmes du ministère de la culture et de la communication a organisé un don sang. C`était sous la présidence du ministre.




Le Sénégal est toujours en déficit de poches de sang, avec une demande bien plus forte que les dons enregistrés par le Centre national de transfusion sanguine. La cause ? Un écart entre Dakar et le reste du pays, qui amène la nécessité d’actions de communication et de sensibilisation à propos du don du sang.

Le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) ne cesse d’alerter sur le déficit de sang dans sa banque. D’après les dernières statistiques, entre 130 mille et 140 mille dons de sang par an seraient nécessaires pour faire face à la demande. Dans le même temps, seulement 76 000 dons seraient enregistrés chaque année, créant un déficit d’environ 50%. C’est ce qui fait dire à Mme Diallo Dankhoumba Traoré, interrogée à ce sujet, que «le sang est un liquide précieux». Chef du service Promotion du don de sang et des activités sociales au Centre national de transfusion sanguine de Dakar (Cnts), elle affirme que le don du sang permet de sauver des vies et doit être vivement encouragé. D’autant plus qu’il possède une date de péremption, les dons réguliers sont le seul moyen de répondre à la demande. Le Ramadan, où les musulmans, qui composent la grande majorité de la population sénégalaise, ne peuvent pas donner leur sang, est traditionnellement un mois difficile pour les réserves en poches sanguines. Cette situation est bien gérée cette année, grâce à la Journée mondiale du don du sang, le 14 juin dernier, et aux prévisions de collectes en vue de cette période. Cependant, depuis la fête de la Korité, la situation est «revenue au point de départ», avec un large déficit entre donneurs et demandeurs de sang.

Un gap à combler
Si la région de Dakar trouve son compte, les autres régions du Sénégal sont largement en dessous de l’autosuffisance, à cause de «tabous et problèmes culturels». Sur le plan national, le Sénégal a donc encore beaucoup à faire, bien que la capitale montre que la situation a évolué dans le bon sens. Pourtant, selon Mme Diallo, «tout est bénéfique dans l’acte de donner son sang» : le donneur bénéficie d’une consultation gratuite et d’une analyse biologique.
Pour combler ce déficit, il faut, selon elle, développer la sensibilisation et la communication, afin d’ancrer dans les esprits la pratique du don du sang, ainsi que relayer l’information pour que les populations connaissent l’importance de ce geste. Pour ce faire, une équipe mobile qui se déplace partout : mosquées, églises, universités, dans les quartiers… Ainsi que la cabine fixe de Dakar où les donneurs volontaires peuvent se rendre.
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