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Sud Quotidien N° 6258 du 7/3/2014

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Electricité en milieu rural: Pour 400 000 nouveaux ménages d’ici 2016
Publié le vendredi 7 mars 2014   |  Sud Quotidien


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© Autre presse par DR
La Société nationale d’électricité SENELEC


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Au sortir hier jeudi d’une rencontre technique interministérielle consacrée au secteur de l’énergie, les directeurs de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (Aser) et de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner) ont annoncé la mise œuvre d’importants projets d’électrification rurale d’ici à 2016. Ces projets évalués à 1900 milliards de francs Cfa, permettront à 400 000 nouveaux ménages ruraux d’accéder à l’électricité.

L’Agence Sénégalaise d'Électrification Rurale (Aser) va assurer l’accès à l’électricité à 400 000 nouveaux ménages ruraux d’ici à 2016. L’annonce est de Antou Gueye Samba, directeur général de l'Aser. C’était hier, jeudi, à l’issued’une réunion technique interministérielle consacrée au secteur de l’énergie. «Nous avons mis en place un programme d’urgence 2014-2016 qui nécessite un financement de 100 milliards. Ce programme nous permettra d’atteindre un taux de 60% en fin 2016, soit environ 400 000 ménages ruraux», a soutenu Antou Gueye Samba à la sortie de cette rencontre présidée par le Premier ministre Aminata Touré.

Révélant une grande disparité entre les localités mais également entre les villages de même région en matière d’électrification, un déséquilibre qui, selon lui, tourne entre 5% à 50% selon les régions ou localités, le Dg de l’Aser a indiqué que ce programme a pour ambition de «favoriser l’atteinte de manière uniforme du taux d’électrification de 60% dans chaque région et au minimum 30% dans chaque département du Sénégal».

«Vaste programme d’éclairage public par voie solaire»

Dans le même sillage, son collègue de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner), Djiby Ndiaye, soulignant l’importance des énergies alternatives dans la politique énergétique de l’Etat du fait selon lui, qu’«elles peuvent réduire la dépendance du Sénégal vis-à-vis de l'extérieur, en matière d'énergie», a aussi déroulé un ensemble de programmes d’éclairage public par voie solaire sur l’ensemble du territoire national par l’Aner.

Il s’agit entre autres : du programme d’autonomisation de la consommation énergétique des Université de Dakar et de Saint louis, des hôpitaux Principal et Fann, de la Présidence de la République qui, d’après lui, pourrait être élargi probablement au Building administratif, l’Assemblée nationale et au Conseil économique social et environnemental. A cela s’ajoute également celui d’électrification par voie solaire des écoles, postes ou Cases de santé, des lieux de culte et éclairage public au niveau de 1000 villages, répartis dans les 45 départements.

e directeur de l’Aner a aussi informé sur le lancement dans les jours à venir de deux projets majeurs d’électrification, toujours par voie solaire, de postes de santé pour 120 villages dans le Bassin arachidier et d’un programme national d’électrification publique de 35 000 lampadaires solaires à installer dans les 14 régions.Il en est de même, selon toujours Djiby Ndiaye, du programme d’électrification de la banlieue de Dakar pour 1500 lampadaires solaires et six autres villes du Sénégal dont le financement est déjà bouclé. En outre, Djiby Ndiaye a également annoncé l’électrification d’une quinzaine de cases des tout-petits et quelques Collèges d’enseignements moyens (Cem) dans les villages non encore électrifiés et également le remplacement des pompes diesel des forages au niveau des villages enclavés en pompes solaires.

«Le tout pour 1.900 milliards de francs CFA»

Auparavant, le ministre de l’Energie, Maïmouna Ndoye Seck, évoquant le coût de l’ensemble de ces projets, a assuré que, «l’Etat a besoin de plus de 1.900 milliards de francs CFA pour réaliser sa politique énergétique». Signalant tout de même que «1.200 milliards ont déjà été trouvés», le ministre de l’Energie a expliqué que le gap de 700 milliards est pris en charge dans le Plan d’action prioritaire du gouvernement, pour un montant de 300 milliards. Et les 400 milliards restants seront recherchés d’après Maïmouna Ndoye Seck, «auprès de nos partenaires privés et sous forme de dons, dans le cadre de la coopération bilatérale», ajoute le ministre de l’Energie.

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