Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Assemblée nationale: Les femmes veulent une meilleure prise en compte du genre dans le budget
Publié le jeudi 6 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Une
© Autre presse par DR
Une session de l`assemblée nationale


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les députées sénégalaises souhaitent une meilleure prise en compte de la spécificité genre dans l’élaboration du budget. Elles suivent, depuis hier, une formation pour renforcer leurs connaissances dans ce domaine.

Le collectif des femmes parlementaires souhaite une meilleure prise en compte du genre dans l’élaboration du budget et des politiques publiques. D’où l’organisation d’un atelier de trois jours (du 4 au 6 mars) animé par l’Onu-Femmes en collaboration avec l’Ong Open society Initiative for West Africa (Osiwa), l’Union européenne et la coopération espagnole. Axée sur le thème : « La budgétisation sensible au genre », la rencontre va permettre, selon Marie Pierre Raky Chaupin Mangou, la coordonnatrice du Programme Pays pour le Sénégal de l’Onu-femmes, d’analyser « les effets des politiques publiques » sur les hommes, les femmes à court et long terme. « L’objectif recherché consiste à réduire les inégalités socio-économiques entre les couches sociales et apporter des correctifs nécessaires pour plus d’équité et plus d’égalité », a déclaré Mme Mangou. Durant ces trois jours, les femmes parlementaires vont renforcer leurs connaissances théoriques et savoir-faire technique. Un accent sera mis sur la « maîtrise des procédures budgétaires et législatives et spécifiquement de la budgétisation sensible au genre », a indiqué Hawa Bâ, la directrice Programme de Osiwa.

La présidente du Collectif des femmes parlementaires Awa Guèye, par ailleurs première vice-présidente, estime que l’Assemblée nationale, en tant qu’institution représentative du peuple, « doit veiller à ce que le budget corresponde aux besoins du pays compte tenu des ressources disponibles et qu’il prenne équitablement en charge les préoccupation des femmes (…) et qu’il soutienne les couches vulnérables ». Pour ce faire, Awa Guèye soutient que les femmes parlementaires ont pris les devants en élaborant un projet intitulé : « Renforcement des capacités des femmes parlementaires pour une application effective des engagements sur l’égalité des sexes au Sénégal ». Un projet qui, un an durant, va contribuer à renforcer les capacités des femmes parlementaires. D’autant que beaucoup de femmes qui siègent actuellement à l’Assemblée sont nouvellement élues et ne comprennent suffisamment pas les rouages de la vie parlementaire. Actuellement, les femmes parlementaires constituent 43,7 % à l’hémicycle.

L’économiste Socé Sène, en tant qu’expert consultant dirige les sessions de formations. Il soutient que le processus de budgétisation ne doit pas être perçu comme une revendication féminine, mais doit répondre à des stratégies de développement. « La formation est axée sur le budget sensible au genre avec la mise en lien du budget dans son aspect technique et dans une approche genre. Nous allons dérouler une formation par l’exemple et par secteur (agriculture, élevage, énergie, santé, éducation…) », a-t-il expliqué. Les interventions sont faites en français et en wolof pour mieux faire passer le message auprès des participantes dont beaucoup ne maîtrisent pas la langue officielle du Sénégal.

 Commentaires