Projet de dépollution de la baie de Hann: L’Etat va poursuivre les négociations avec les populations #aDakar

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Projet de dépollution de la baie de Hann: L’Etat va poursuivre les négociations avec les populations

Publié le jeudi 6 mars 2014 | Le Soleil

© aDakar.com par DF
Atelier de restitution sur la dépollution de la Baie de Hann
Pape Diouf a présidé un atelier de restitution de la mission B de l’étude du projet de dépollution de la Baie de Hann. La mission B a pour objectif de procéder à l’étude comparative des variantes d’assainissement, en se basant sur des critères technico-financiers.

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Le gouvernement va privilégier la concertation dans la mise en œuvre du projet de dépollution de la baie de Hann. C’est la quintessence du discours du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Pape Diouf, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage avec les partenaires sociaux.

L’implication des populations riveraines est une composante essentielle dans la mise en œuvre du projet de dépollution de la baie de Hann. L’atelier de partage avec les partenaires sociaux, organisé par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) et présidé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Pape Diouf, entre dans cette perspective. Ce projet, d’un coût de 35 milliards de FCfa, supporté par l’Agence française de développement (Afd) et une contribution de l’Etat du Sénégal, intègre, entre autres, la construction des stations de traitement et la restructuration des quartiers.

Ce paquet d’ouvrages devrait, à terme, permettre à cette baie de retrouver son lustre d’antan. Mais le grand défi est la participation effective des populations riveraines. « Nous allons continuer la sensibilisation, car la dépollution permettra d’améliorer le cadre de vie des populations et de réduire les maladies hydriques. Nous voulons que les populations le comprennent et nous accompagnent », a souligné le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Au cours de cette rencontre, a-t-il rappelé l’importance que le gouvernement accorde à la concrétisation de ce projet. Toutefois, Pape Diouf a précisé que l’approche holistique restera une référence dans ce processus. « Je demande aux services et à l’Onas de prendre toutes les dispositions pour que le dialogue soit permanent », a-t-il laissé entendre. L’Onas peut déjà compter sur les conseillers de la commune d’arrondissement de Mbao pour créer des espaces d’échanges et de concertation pouvant aboutir à l’adhésion de tous. « Il y a eu un achoppement à Mbao. Nous pensons que nous devons poursuivre la sensibilisation et la concertation. Les conseillers de la commune sont prêts à accompagner le ministre et l’Onas », a évoqué le premier adjoint au maire de Mbao, Modou Diop. Le ministre a, en outre, invité l’Onas à prendre les mesures nécessaires afin que les études soient bouclées dans des délais requis ; ce qui permettra de passer à une autre étape.

Aussi, en dehors de l’amélioration de la qualité des eaux usées, la reconquête de la zone de frayère des poissons et la réduction de la prévalence des maladies liées à l’eau contribueront à redonner un nouveau visage aux quartiers situés le long de cette façade maritime. « Nous fondons beaucoup d’espoir sur l’implication des populations. Avec la mise en œuvre de ce projet, nous aurons des eaux de meilleure qualité. De plus, la restauration de l’écosystème est une exigence de l’Etat », a affirmé le directeur général de l’Onas, Alioune Badara Diop, qui n’a pas manqué de remercier le ministre Pape Diouf pour l’intérêt qu’il accorde à la concrétisation de ce projet.

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