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Trafic d’ivoire : Trois personnes arrêtées
Publié le samedi 30 juillet 2016  |  Le Quotidien
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© Autre presse
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Trois trafiquants d’ivoire arrêtés à Keur Massar risquent de méditer sur leur sort en prison. Poursuivis pour «détention, circulation et commercialisation de trophée d’ivoire d’éléphant», les sieurs Malick Ba, Momar Gaye et Mamadou Diop ont été appréhendés par les agents des Eaux et forêts, fortement appuyés par la sûreté urbaine et assistés par le projet Sénégal application loi faunique (Salf) de l’Ong Wara.

La lutte contre le trafic des espèces animales protégées a encore produit des résultats. Et c’est à Keur Massar, une commune de la banlieue dakaroise, que les agents des Eaux et forêts, fortement appuyés par les éléments du commissaire Dramé de la sûreté urbaine et assistés par le projet Sénégal application loi faunique (Salf) de l’Ong Wara, se sont illustrés en mettant la main sur «trois trafiquants (présumés) de trophées d’espèces animales intégralement protégées». Dans un communiqué rendu public hier, le projet Salf indique que les sieurs «Malick Ba, Momar Gaye et Mamadou Diop ont été pris à Keur Massar en flagrant délit de commercialisation d’ivoire. Il leur est reproché le délit de détention, circulation et commercialisation de trophée d’ivoire d’éléphant réprimé par le Code de la chasse et de protection de la faune».
Ces mis en cause qui ont été déférés dans la journée du mercredi 27 juillet devraient être jugés, renseigne le document, «dans les jours à venir». Le projet Salf, évoquant la peine encourue par ces trafiquants supposés, s’est appuyé sur les déclarations d’un avocat spécialiste de la criminalité faunique. Ce dernier informe en effet que «si la loi est appliquée dans toute sa rigueur, ils risquent un an ferme de prison et une amende de 1 million 200 mille francs Cfa».
La robe noire de soutenir encore en guise de rappel : «Le Code de la chasse et de protection de la faune interdit de s’approprier de l’ivoire d’éléphant trouvé mort, les dépouilles et trophées d’animaux morts. Malheureu­sement, des défenses d’ivoire d’éléphant circulent au Sénégal et sont transformées rapidement en bijoux pour faire plaisir aux femmes et être exportés rapidement et en grande quantité vers l’Asie.»
Par ailleurs, «entre 2015 et 2016», rappelle le communiqué du projet Salf, «douze criminels fauniques ont été interpellés au Sénégal, mais jamais une sanction exemplaire n’a été infligée, si ce n’est pas de la transaction, les trafiquants s’en sont sortis avec des peines assorties de sursis. Les trois qui ont été condamnés à 6 mois n’ont purgé qu’un mois avant d’être graciés».
Les membres du projet Salf n’attendent ni plus ni moins du Sénégal qu’il sanctionne «lourdement les trafiquants d’ivoire d’éléphant». Ils espèrent aussi que «la justice sénégalaise entende le cri de Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’Onu : ‘’C’est une crise environnementale, économique et sécuritaire… Le commerce illégal est une grave menace pour la sécurité, la stabilité, l’économie, les ressources naturelles et le patrimoine culturel de nombreux pays d’Afrique’’».
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