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Plaidoyer pour un partenariat dynamique entre collectivités locales et secteur privé sénégalais
Publié le vendredi 29 juillet 2016  |  Agence de Presse Africaine
Atelier
© aDakar.com par DF
Atelier national de la régularisation des élèves non déclarés à l’état civil
Dakar, le 3 juin 2016 - Le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale a procédé au lancement de l’atelier national de la régularisation des élèves non déclarés à l’état civil. Photo: Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale




Dakar (Sénégal) - Le ministre sénégalais de la Gouvernance locale, du Développement et de l'Aménagement du Territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, et d’autres acteurs de la décentralisation et du secteur privé, ont plaidé vendredi pour un partenariat dynamique entre les collectivités locales et le secteur privé.

« Le secteur privé a toujours été un partenaire privilégié du ministère, un acteur déterminant dans la mise en œuvre de notre politique de décentralisation.
Mais l’intérêt du secteur privé est aujourd’hui plus marqué par l’Acte 3 de la décentralisation qui doit l’amener à nouer des partenariats dynamiques avec les collectivités locales», a dit Abdoulaye Diouf Sarr.

Il ouvrait la première édition de l’Université de la décentralisation du Cercle des communicants en décentralisation (2CD). Le thème de la rencontre porte sur « la contribution du secteur privé au développement territorial ».

« Dans nos territoires, le rôle du secteur privé s’élargit de plus en plus à telle enseigne que le tandem secteur public-secteur public devient fort. Le secteur privé a énormément contribué à la formulation de l’Acte 3 de la décentralisation», a poursuivi le ministre de la Gouvernance locale.

Selon Ibrahima Etia, président du Cercle des communicants en décentralisation (2CD), il faut aller vers des partenariats gagnants-gagnants, sous le sceau de l’innovation et de la durabilité, entre collectivités locales et secteur privé.

« Les collectivités locales issues de l’Acte 3 ont besoin d’être soutenues en moyens et en formation pour être porteuses de développement durable. Ce faisant, elles vont participer à l’amélioration de la qualité des services rendus aux citoyens. Un territoire sans ressources financières et ressources humaines de qualité ne peut prétendre au développement durable», a encore dit Ibrahima Etia.

Ce qui fait dire à Moustapha Guèye, maire de Sokone, que le secteur privé doit avoir le courage de sortir de Dakar car, à l’intérieur « nous avons des opportunités économiques».

« Les collectivités locales hors des capitales régionales regorgent d’opportunités économiques. C’est pourquoi il faut faciliter l’émergence d’un secteur privé local, à partir de nos territoires», a indiqué M. Guèye.

Selon le 2CD, le choix du thème de l’Université de la décentralisation répond à l’exigence de faire participer tous les acteurs au développement des territoires. Cette rencontre se tient dans un contexte de mise en œuvre de l’Acte 3.

Il estime qu’au-delà de la responsabilité sociétale des entreprises, des préalables doivent être réglés qui relèvent tous de pratiques non encore scientifiquement caractérisées et non encore techniquement éprouvées.

Le 2CD pose le débat à travers l’Université de la décentralisation qui est un cadre de réflexion et d’échange sur des questions relatives au développement territorial, à la décentralisation, à la démocratie locale et aux droits humains.

A travers cette initiative, il veut participer d’une manière significative à la promotion de la décentralisation et de la gouvernance locale et créer un cadre d’échange entre les collectivités locales et le secteur privé.
TE/od/APA
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