Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Un lot de matériel de l’association "vivre en famille" à l’orphelinat de Tambacounda
Publié le jeudi 28 juillet 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




L’association française "Vivre en famille" a remis symboliquement, mardi, un lot de matériel à l’orphelinat Edekeur de Tambacounda (est) , a constaté l’APS.

Le don, acquis par ‘’Vivre en famille’’ avec l’appui de donateurs, a été octroyé au seul orphelinat de Tambacounda par l’entremise de l’association pour le développement du Sénégal oriental (ADESOR), dirigée par Me Sidiki Kaba, garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Il est composé d’effets vestimentaires, d’articles hygiéniques, de produits alimentaires, de matériel médical et scolaire, de jouets, de mobilier pour le centre, entre autres.

Edekeur qui héberge une trentaine d’orphelins, selon sa responsable Géraldine Bidiar, a été créé en 2004 et ouvert officiellement en 2009.

La structure disposant d’un bail de 9.000 mètres carrés, a besoin dans l’urgence d’un local propre, puisqu’il est hébergé à titre gratuit depuis 2012 par un mécène, a-t-elle dit.

Le gouverneur Bouya Amar, présidant la cérémonie, a loué ce geste de ‘’Vivre en famille’’ qui cadre avec la Stratégie nationale de protection de l’enfance (SNPE), axée sur l’éducation, la santé et la protection des enfants.

M. Amar a salué le travail accompli par cette structure d’accueil qui doit son existence à l’engagement de la dame Géraldine Bidiar. Il a souligné la nécessité, en l’absence d’orphelinat public à Tambacounda, d’accompagner celui existant, relevant qu’il serait bon que l’Etat puisse se charger de la construction d’un orphelinat à moyen et long terme.

Tout comme l’Etat, les collectivités locales et les parents doivent aussi aider la structure, a-t-il dit. Bouya Amar a insisté sur la nécessité d’utiliser le matériel à bon escient, indiquant que les services déconcentrés chargés de l’enfance, y veilleront.

Dans un contexte où l’Etat décidé de retirer les enfants de la rue, se pose le besoin de les insérer quelque part, a-t-il poursuivi, ajoutant qu’à un moment où la solidarité est en train de perdre son sens et le concept de famille de se restreindre au Sénégal, on voit de plus en plus d’enfants errer dans les rues.

D’où la nécessité de construire des structures d’accueil. Cela, au regard de la position de Tambacounda, une zone carrefour recevant des enfants de la région orientale et de la sous-région.

‘’L’adoption, c’est le cœur de notre combat, donner une famille à tous ceux qui en sont dépourvus’’, a pour sa part expliqué Maurice Labaisse, président fondateur de l’association ‘’Vivre en famille’’ qui intervient à Djibouti, au Bénin, en République démocratique du Congo (RDC).

‘’C’est une chaîne de solidarité qui ne s’éteint pas, dès lors qu’un parent adopte un enfant, il adopte le pays (d’origine) qu’il n’oublie jamais, il continue de faire des dons’’, a-t-il dit.

C’est avec ces ressources que l’association mène ses actions, entre autres, dans les domaines de l’éducation et de la santé, en construisant des écoles, des maternités, etc.

L’association "Vivre en famille" se consacre à la protection de l’enfant et à la promotion de la famille, avec comme domaines d’action prioritaire l’adoption, le handicap, l’action humanitaire et solidaire.

Cette association reconnue en France comme Organisme accrédité pour l’adoption (OAA) depuis mars 1997.

Selon le secrétaire général d’ADESOR, Mounirou Tandjigora, il y a deux ans, la situation de l’orphelinat Edekeur était ‘’difficile’’, avec une gérante assaillie par des factures impayées.

Il a noté avoir toutefois été rassuré par la posture de la responsable qui ‘’ne baissait pas les bras’’. Saluant cet appui, M. Tandjigora a souligné la nécessité de nouer des partenariats pour perpétuer des actions de ce genre dans une région ‘’dépourvue de tout’’.
Commentaires

Dans le dossier

Société 2016
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment