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Projet de centre épidémio­logique de Diamniadio : Souleymane Mboup aux commandes
Publié le mercredi 27 juillet 2016  |  Le Quotidien
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© Autre presse par DR
Le professeur Souleymane Mboup, coordonnateur du West african network for TB, aids and malaria (WANETAM)




L’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) est la première structure fonctionnelle après le Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (Ccad). Cet institut, qui veut se positionner comme une vitrine de la recherche en Afrique, est initié par le Pr Souleymane Mboup pour un coût total de plus de 9 milliards de francs Cfa. La fin des travaux est prévue en avril 2017 mais la structure fait face à un gap de plus de 2 milliards de francs Cfa.

Le projet de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) est devenu une réalité. L’imposant bâtiment, qui abrite ses locaux, est niché au cœur de Diamniadio, non loin du Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Il est bâti sur une superficie d’environ 3 hectares. Cet institut, initié par le professeur Souleymane Mboup, est entièrement financé par Gilead, une organisation internationale qui intervient dans 130 pays dont le but est de développer des médicaments et de les mettre à la disposition des pays démunis. Le coût du projet est évalué à 9 060 521 748 francs Cfa. Plus de 6 milliards ont été dépensés et, actuellement, l’équipe du Pr Mboup fait face à un gap de 2 722 650 000 francs Cfa. Un gap que le professeur compte résorber dans les délais pour pouvoir terminer son joyau.
Un joyau qui se positionne comme une vitrine dans les domaines de la recherche et de la formation en Afrique, selon son initiateur. C’est vrai, «nous avons démontré une très grande expérience dans le domaine de la recherche notamment avec le Vih-Sida en partenariat avec les politiques de santé et cela nous a valu des résultats assez satisfaisants», souligne d’emblée le professeur Mboup. Il indique vouloir continuer cette expérience avec les maladies traditionnelles, et les nouvelles épidémies constatées récemment, notamment Ebola et Zika.
L’équipe du professeur Mboup compte avec cet institut, étendre les possibilités de formation. Ce sera une plateforme de pointe pour les étudiants, le personnel de santé, les biologistes, les chercheurs à travers 4 domaines d’intervention que sont : la formation, la recherche, le diagnostic et la surveillance. Des salles de formation pouvant accueillir plus de 400 personnes et une salle de formation spécialisée dans chaque unité sont prévues uniquement pour les besoins de la formation.
L’institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation est la première structure dont les activités ont commencé après le Centre international de conférence de Diamniadio. Il est fonctionnel depuis le 30 juin dernier au niveau du sous-sol où le matériel de laboratoire est installé et toute la partie administrative. Tout de même l’ouvrage sera réceptionné en début avril 2017.
L’Iressef est également un service d’utilité publique. Il est prévu la création d’un laboratoire d’analyses médicales au sein de la structure qui, d’après le Pr Mboup, pourra servir aux activités de l’institut. Parce que «nous menons pas mal de recherches pour lesquelles nous payons très cher à d’autres laboratoires. Maintenant tout sera fait ici», révèle M. Mboup. Ce laboratoire servira aussi à la population de cette zone et à toutes les institutions situées à cet endroit. Il emploie déjà 120 personnes avec une perspective de créer 400 autres postes, informe Pr Souleymane Mboup.
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