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Encadré : en attendant la charrette de l’UNFPA…
Publié le mercredi 5 mars 2014   |  Agence de Presse Africaine




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Si à Diomando Walo, dans le Fouta, la charrette estampillée WHESPA-UNFPA fait le bonheur des populations en matière d’évacuations sanitaires, les localités environnantes qui n’en bénéficient pas pour le moment s’organisent à qui mieux mieux.


Ainsi, grâce à des caisses de solidarité à partir desquelles des prêts de 15 à 25000 FCFA, soit 30 à 50 dollars, peuvent être consentis, les populations parviennent à faire face à la prise en charge d'une grossesse nécessitant une évacuation.

A l'origine, les caisses de solidarité sont alimentées par des apports de l'UNFPA variant entre 25 000 à 50 000 FCFA selon les villages. Une fois, l'opération en marche, les propres cotisations des villageois prennent le relais.


A en croire Mamadou Aliou Thiam, président de comité de santé, on trouve là la parfaite illustration de l'objectif visé par des partenaires comme l'UNFPA qui est de laisser les communauté s'organiser suivant leurs propres pratiques, tout en aidant à lever les contraintes qui s'opposent à la promotion de la santé de la reproduction.

Selon Khadidiatou Amadou Tall, présidente de comité de mamans de Diouga Diery des fiches de prêts/remboursements sont déjà positionnées pour tous les chefs de ménage désireux d'avoir de quoi procéder à une évacuation rapide de leurs malades.

Dans le Diery et le Walo, région de Saint-Louis, les villages sont éloignés des structures de santé qui dispensent les soins de qualité et les moyens de transport ne sont pas toujours disponibles, explique l'autre présidente du comité de mamans de Diouga Diery, Aminata Tidiane Niang.

Les prêts consentis aux chefs de ménage sont remboursés intégralement, souligne Mme Niang en exhibant des fiches confectionnées à ce sujet. Aujourd'hui, la caisse compte 120 membres avec un capital de plus de 300 000 francs.

Il arrive que des bonnes volontés (fils du village immigrés, président de conseil rural, etc.) fassent des contributions à la caisse de solidarité. A Diouga Diery, on profite de tels dons pour acheter des ustensiles de cuisine qu'on loue aux membres à l'occasion des cérémonies familiales. Histoire de renflouer la caisse.


ADL/of/APA

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