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Article 19 invite la CEDEAO à exhorter Banjul à engager un dialogue avec l’opposition et la société civile
Publié le vendredi 22 juillet 2016  |  Agence de Presse Africaine
Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie de clôture du 48 ème Sommet ordinaire de la CEDEAO à Abuja
Jeudi 17 Décembre 2015 . à Abuja. Cérémonie de clôture du 48 ème Sommet ordinaire de la CEDEAO en présence de plusieurs Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine.




Dakar (Sénégal) - La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doit amener la Gambie à engager un dialogue inclusif avec les acteurs politiques et de la société civile, préconise un nouveau rapport d’Article 19, une Organisation non gouvernementale qui défend la liberté d’expression.


«Nous invitons la CEDEAO à exhorter la Gambie à engager, avant l’ élection présidentielle (du 1er décembre 2016) un dialogue inclusif et consensuel avec l’opposition, la société civile et les médias, pour la consolidation de la paix et de la stabilité», indique le rapport sur les "récentes attaques et restrictions" présenté vendredi à Dakar.

Selon Article 19, les journalistes et les médias ont été les premières cibles mais ne sont malheureusement pas les seules victimes de Jammeh, qui a étendu sa coercition de plus en plus féroce et systématique à tous ceux qui tentent de jouer un rôle dans la vigueur et la pluralité de l’information et du débat public, notamment les partis politiques, la société civile, les activistes et les défenseurs des droits humains.

Elle souligne que le régime a choisi de les neutraliser avec la violence et la persécution judiciaire et extrajudiciaire pour réduire leur rôle et n’a épargné aucune catégorie de Gambiens, en s’attaquant aux guides religieux, aux personnes décédées, dont il garde les dépouilles, aux familles innocentes, aux hauts fonctionnaires, aux avocats, juges et aux minorités sexuelles.

«La CEDEAO doit également demander la libération immédiate et sans condition des opposants arrêtés en avril et mai 2016 ; veiller à l’exécution des arrêts de la Cour communautaire de Justice de la CEDEAO dans les affaires Deyda Hydara, Ebrima Manneh et Musa Saidykhan, de demander, avec fermeté, la diligence des enquêtes sur les cas avancés de violences sexuelles exercées sur les femmes politiques arrêtées en avril 2016 et détenues», poursuit l’organisation.

A la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), Article 19 demande de rester activement saisie, en poursuivant sa demande d’enquête sur la mort de Sandeng, demandant la libération immédiate et sans condition des opposants arrêtés en avril et mai 2016, et d’exhorter la Gambie à engager - avant les élections présidentielles- un dialogue inclusif et consensuel avec l’opposition, la société civile et les médias pour la consolidation de la paix et de la stabilité.

«A l’Union Européenne, nous demandons de poursuivre les sanctions ciblées à l’encontre des autorités gambiennes à l’instar de la résolution du Parlement européen ; de suivre les demandes d’investigation sur la mort de Sandeng ; de demander la libération inconditionnelle et immédiate des opposants arrêtés après les manifestations en avril et mai 2016», dit le rapport.

Toutefois, Article 19 se réjouit que longtemps méconnu, le supplice des Gambiens trouve depuis quelques années écho au sein des organisations des droits humains et de la communauté internationale, à travers une multitude d’efforts isolés ou coalisés.

Néanmoins cette dénonciation de la situation des droits humains continue sans mettre fin à l’arbitraire. Le Président Jammeh fait fi des recommandations des mécanismes internationaux et régionaux de protection des droits humains et persiste dans les actes de violation et refuse de se conformer aux appels, déplore encore Article 19.
TE/od/APA
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