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Augmentation des députés et mode de désignation des élus de la diaspora : Pommes de la discorde
Publié le samedi 23 juillet 2016  |  Le Quotidien
Christine
© aDakar.com
Christine Lagarde a tenu un discours devant la Représentation Nationale
Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice Générale du Fonds Monétaire International s`est adressée aux députés Sénégalais. Christine Lagarde a été reçue à l`Assemblée nationale par le président Moustapha Niass.




Les concertations sur la revue du Code électoral butent, pour le moment, sur l’augmentation des députés et le mode de désignation des dix de la diaspora. Alors que le pôle de la majorité veut 100 élus sur la liste majoritaire dont les 10 de la diaspora et 60 sur la Nationale, celui de l’opposition tient aux 150 ou, éventuellement, une Proportionnelle pour les Sénégalais de l’extérieur répartis en quatre départements.

4 départements : Afrique, Europe, Amérique et Asie-Océanie
Les concertations sur le Code électoral se déroulent dans la discrétion la plus absolue. Mais les divergences entre la majorité, l’opposition et les non alignés sur certains points sont profondes. Particulièrement la question de l’augmentation des députés sur le mode de désignation des dix de la diaspora. C’est donc une quinzième région qui comportera quatre départements : Afrique, Europe, Amérique et Asie-Océanie. Le Quotidien a appris que le gouvernement, représenté par le pôle de la majorité, a proposé l’élection de dix députés représentant les Sénégalais de l’extérieur par le scrutin majoritaire à un seul tour. L’opposition ne refuse pas cette proposition, mais considère que cela doit se faire sur la base des 150 députés avec la diminution des 90 investis sur les départements. Autrement, le pôle de l’opposition considère que ce mode appelé le «raw gaddou» selon lequel même avec une voix de plus, le premier rafle tous les sièges, «avantagerait» le pouvoir. Et l’augmentation de l’effectif à 160 députés aura inévitablement des conséquences sur le mode de désignation. L’article L.144 du Code électoral actuel dispose : «Les députés à l’Assemblée nationale sont élus à raison de quatre vingt dix (90) députés au scrutin majoritaire à un tour dans le ressort du département et de soixante (60) députés au scrutin proportionnel sur une liste nationale.» Et cela, conformément à l’article Lo.142 qui précise : «Le nombre de députés à l’Assemblée nationale est fixé à cent cinquante (150).»

Les non alignés s’alignent sur les 160, mais pas sur la répartition
A la différence du pôle de l’opposition, celui des non alignés est d’accord sur l’augmentation du nombre de députés à 160. Mais là où elle n’accorde pas ses violons avec la majorité, c’est sur la répartition. La majorité veut que les zones ayant plus d’inscrits obtiennent le grand nombre de députés. Les non alignés pensent que la répartition doit se faire en fonction du poids démographique, comme c’est le cas pour le nombre de députés fixé dans chaque département du pays. L’opposition souhaite donc le maintien du nombre de députés à 150 et que le nombre affecté aux départements qui ont plus de sièges soit réduit au profit des Sénégalais de l’extérieur. «Da­kar a 600 mille inscrits sur la liste majoritaire pour 7 députés, alors que la diaspora, avec 200 mille inscrits, doit en avoir 10. C’est incohérent ! La meilleure façon d’aider les Sénégalais de l’extérieur, c’est de les mettre sur la Proportionnelle», con­fient des participants aux discussions sur le Code électoral.
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