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Gestion déchets Constat du ministre Abdoulaye Diouf Sarr : Dakar renoue avec la propreté
Publié le mercredi 20 juillet 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Les centrales syndicales célèbrent la fête du travail
Dakar, le 1er mai 2016 - Les différentes centrales syndicales sénégalaises ont organisé une grande marche pour célébrer la fête du travail, ce dimanche. Photo: Voiture de ramassage d`ordures




Le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire s’est rendu, au cours d’une caravane, sur différents points de la région du Cap-Vert pour constater l’avancée des opérations de l’Ucg (Unité de coordination de la gestion des déchets solides) pour l’assainir avec en point de chute Rufisque, future résidence provisoire du chef de l’Etat.

Plus de 6 mois après que la gestion des ordures dans la région du Cap-Vert ait été confiée à l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg) sous la tutelle du ministère de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr a procédé hier à «une visite régulière» de l’avancée des opérations d’assainissement entamées. Du pont de l’émergence en construction à la commune de Bargny en passant par la bande des filaos à Guédiawaye, c’est une remorque de véhicules qui s’est faufilée dans la circulation dakaroise. Dès la Patte d’Oie, c’est le maire de cette commune, Banda Diop, qui profite de cette visite matinale pour s’adresser au ministre et lui confier ses inquiétudes sur l’après-chantier : «Nous aurons besoin de l’Ucg.»
Le mal est là, la capitale sénégalaise est gangrénée par ses ordures. Pourtant, Abdoulaye Diouf Sarr est convaincu que «les populations de Dakar savent que la ville est en train de devenir propre et pourquoi pas devenir l’égale de Kigali». L’objectif «zéro déchets, zéro encombrements» reste lointain, mais le ministre assure qu’«il n’y a presque plus de dépôt sauvage d’ordures». En tout cas, les équipes de l’Ucg veillent au grain tout au long du parcours de la caravane, balais en main, elles procèdent principalement au désensablement de la chaussée aidées en cela par les agents de l’Ageroute. Abdoulaye Diouf Sarr invite d’ailleurs les journalistes conviés à constater qu’en sus du sable, il n’y a presque plus d’herbes sauvages au niveau de l’échangeur de la Foire. Ce qui est remarquable, c’est que plus le cortège se rapproche du périmètre balisé par l’imminent Conseil des ministres décentralisé, plus Rufisque se déleste de ses oripeaux d’ordures. Outre les drapeaux accrochés aux lampadaires, la commune s’est quelque peu décrassée.
Néanmoins, aux abords du cimetière de Diokoul Wague, le décor est plus paradoxal, des ordures subsistent ça et là en dépit du ballet des bennes arrivées il y a quelques jours, selon les habitants. Dans ce quartier livré à l’érosion cotière couplée à une surpopulation, le chantier en matière de gestion des déchets est vaste. Le ministre le concède : «C’est un éternel recommencement, mais qui doit s’imprimer dans les consciences collectives.» Gageons que le budget qu’il estime entre 11 et 12 milliards de francs Cfa pour son projet soit à la hauteur des ambitions de sa politique.
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