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Indemnités des frais de déplacement à l’examen du Cfee et de l’Entrée en 6ème : Les enseignants de l’élémentaire réclament plus d’équité
Publié le mardi 12 juillet 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le ministre de l`éducation nationale donne les résultats du Concours général
Dakar, le 09 Juillet 2015 - Le ministre de l`éducation Nationale, Serigne Mbaye Thiam a, au cours d`une conférence de presse, donné les résultas du Concours général 2015. Cette édition est marquée par les bons résultats de l`école des jeunes filles Mariama Bâ.




Les enseignants de l’élémentaire demandent plus d’équité dans la répartition des indemnités de déplacement et de correction aux examens du Cfee et de l’Entrée en sixième. Ils ne reçoivent que 2000 à 3 000 F Cfa d’indemnité journalière alors que les professeurs sont payés à 400 voire 500 francs par copie.

Les enseignants de l’élémentaire sont très remontés contre l’Etat du Sénégal. Ils réclament plus d’équité en ce qui concerne les indemnités de déplacement et de correction des différents examens organisés dans ce pays. En effet, dénonce Mbaye Sarr, secrétaire général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadec), seuls les déplacements des professeurs sont pris en compte et payés par l’Etat. Le déplacement des enseignants de l’élémentaire à l’examen du Cfee et de l’Entrée en sixième n’est pas payé. La faute aux textes qui, selon Souleymane Diallo, stipulent qu’il faut un déplacement de plus de 25 kilomètres pour avoir 25 mille francs par jour. Or, «ce cas de figure ne se présente jamais», précise le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels), par ailleurs coordonateur du Grand Cadre B. «C’est une injustice dont nous sommes victimes», fustige-t-il. Pourtant, indique Mbaye Sarr, le déplacement des enseignants de l’élémentaire, aussi minime qu’il soit, nécessite des frais qui sont à la charge des enseignants. «Ce n’est pas normal», peste M. Sarr. Son collègue Souleymane Diallo ajoute : «Nous sommes des fonctionnaires, si l’Etat nous déplace pour aller surveiller ou corriger un examen, il doit payer les frais», clame-t-il.
Une injustice que les enseignants de l’élémentaire comptent réparer. Déjà ce point figure parmi les points de revendication du Grand cadre. Ils ne veulent plus de cette petite somme forfaitaire de 2 mille à 3 mille francs dont ils bénéficient par jour actuellement. Les enseignants veulent être payés à l’image des professeurs qui corrigent le Baccalauréat et le Bfem, c’est-à-dire une indemnité par copie corrigée. Des négociations avec le gouvernement et les enseignants sont assez avancées sur ce point. Souleymane Diallo affirme que l’Etat a même proposé 100 francs par copie là où il paye 400 à 500 par copie pour le Baccalauréat et le Bfem. «Nous pensons que c’est encore insuffisant mais c’est un bon début pour la négociation», estime-t-il. En tout cas son collègue, Mbaye Sarr est d’avis que l’Etat doit réparer cette injustice cette année même car, dit-il, les enseignants du primaire ont une charge de travail beaucoup plus lourde que leurs collègues professeurs en termes de corrections de copies. «Ils peuvent corriger jusqu’à 300 copies par enseignant», révèle-t-il. En plus par principe, déclare le syndicaliste, l’équité doit être respectée car, elle est inscrite dans le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence du secteur de l’éducation et de la formation (Paquet-Ef), qui constitue le cadre d’opérationnalisation de la politique éducative pour la période 2012-2025.
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