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Me Ousmane Sèye sur la libération de Karim Wade: ‘’Karim Wade doit être amnistié’’
Publié le mardi 12 juillet 2016  |  Enquête Plus
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture". Photo: Me Ousmane Sèye, avocat




Le secrétaire général du Front républicain (Fr), qui continue de décrier l’existence et le fonctionnement de la Crei, plaide l’amnistie en faveur de Karim Wade et Cie graciés récemment par le Président Macky Sall. Invité de l’émission ‘’Grand Jury’’ de la Rfm hier, Me Ousmane Sèye a aussi exprimé son souhait de voir ‘’la grande famille libérale’’ autour du chef de l’Etat pour construire le Sénégal.

C’est une position tranchée. Le secrétaire général du Front républicain (Fr) considère que Karim Wade et autres, qui ont bénéficié récemment d’une grâce présidentielle, doivent être amnistiés. Hier, invité de l’émission ‘’Grand jury’’ de la Rfm, Me Ousmane Sèye a réitéré ses propos relatifs à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). L’avocat de détailler : ‘’Dans l’affaire de Karim Wade, il fallait faire voter une loi d’amnistie pour effacer les faits, y compris les intérêts civils pour lesquels ils ont été condamnés. (…)Je n’ai jamais eu la même position que le président de la République sur la Crei. C’est une juridiction d’exception qui n’a pas sa raison d’être dans un pays démocratique.’’

Selon Me Sèye, le chef de l’Etat, en accordant sa grâce à Karim Wade, ne remet pas en cause la peine infligée à ce dernier. Fort de ce constat, le leader du Front républicain a tenté de dissiper les suspicions qui entourent la libération du fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade. Il dit : ‘’Il y a certains esprits malveillants qui confondent la grâce avec la loi d’amnistie… Un Etat n’a pas besoin de deal, de se cacher, pour son fonctionnement. (…) Quand on dit qu’il y a des Etats qui sont intervenus, je signale que le président de la République a le pouvoir discrétionnaire d’accorder la grâce. Après sa libération, Karim Wade est libre d’aller à Doha à bord d’un jet privé. Je crois qu’il faut qu’on abandonne ces détails. Et il appartient au Conseil constitutionnel de décider si Karim Wade est éligible à une élection.’’

Le membre de la mouvance présidentielle milite pour que la coalition Benno bokk yaakaar (Bby) soit élargie en passant d’une ‘’simple entente politique à celle dite électorale’’. Aujourd’hui, avance-t-il, Bby est passée de cinq à sept coalitions. ‘’Et, je souhaite que le rapprochement avec la famille libérale soit effectif. Cela a toujours été ma position parce que Macky Sall est issu de la famille libérale’’. Selon l’avocat, cela ne signifie pas que la coalition Bby absorbe le Pds en tant que formation politique. ‘’Mais les libéraux, réunis, sont majoritaires dans ce pays. Donc, ils doivent se rassembler autour du Président pour gouverner ce pays’’, souhaite-t-il.
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