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Traque des biens mal acquis - Grâce présidentielle de Karim Wade: l’Acte "regrette ce même reniement"
Publié le samedi 9 juillet 2016  |  Sud Quotidien
L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a lancé son parti politique




Abdoul Mbaye et ses camarades soutiennent, dans un communiqué, que les évènements récents (faisant allusion, entre autres, à la grâce présidentielle) ont « confirmé» la «crainte d’engagements trahis». C’est pourquoi le Conseil national de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act) a «réaffirmé que la reddition des comptes correspond à une forte demande sociale et à un engagement électoral de l’actuel Président». Et voit dans l’adoption de la loi portant organisation et fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) une manière de caser une clientèle politique.

Faisant, entre autres, allusion à la grâce présidentielle de Karim, le Conseil National de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act) d’Abdoul Mbaye, parle «d’évènements récents » qui «ont confirmé» la «crainte d’engagements trahis». Le Conseil National tient à «réaffirmer que la reddition des comptes correspond à une forte demande sociale et à un engagement électoral de l’actuel Président ». Et «regrette ce nième renoncement». Auparavant Abdoul Mbaye et ses camarades, ont rappelé que le Bureau Politique de l’ACT (communiqué n°2 du 7 Juin 2016) avait regretté l’émission «de signaux persistants révélateurs de la volonté des autorités sénégalaises de mettre un terme définitivement à la lutte contre les biens mal acquis».

Par ailleurs, le Conseil National a relevé que l’adoption de la loi portant organisation et fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) «reproduisait l’une des fonctions principales du défunt Sénat, à savoir la création à grands frais et au mépris des besoins vitaux du peuple, de postes pour récompenser des militants et alliés politiques ou amollir de réels ou potentiels esprits critiques ».

Le Conseil National s’est, en outre, intéressé aux travaux des commissions thématiques de la concertation entre le Ministère de l’Intérieur, la société civile et les partis politiques légalement constitués. S’agissant, par exemple, de la participation des indépendants aux élections locales, il estime nécessaire de «veiller à identifier et refuser toutes les contraintes excessives posées et qui auraient pour effet de décourager ces candidatures et / ou les rendre impossibles ». S’agissant de la fusion des cartes d’identité et cartes d’électeurs, l’Act propose une carte unique plutôt que deux(2), mais à condition que cela «aboutisse à une réduction du coût de fabrication ; que les informations additionnelles de la carte d’électeur soient reprises, et tout particulièrement l’adressage du bureau de vote qui doit demeurer une exigence forte comme moyen de lutter contre l’existence probable de bureaux fictifs ;

Pour ce qui est des modalités à faire voter les militaires et paramilitaires le même jour que les civils, le Conseil National n’y oppose aucune objection sur le principe, «sauf qu’il sera nécessaire de veiller à garantir la sécurité et le maintien de l’ordre par une partie de ce personnel le jour des élections ».

En ce qui concerne la refonte du fichier électoral, «l’ACT regrette profondément l’absence de l’organisation d’un audit du fichier actuel qui aurait sans aucun doute permis d’éviter de reconduire des imperfections constatées après un diagnostic de qualité ». Elle retient cependant comme «absolument nécessaire la gestion du processus de refonte du fichier par une structure indépendante de l’Administration ». Corrélativement à ce point, l’ACT exige comme «préalable à toute élection, la mise à disposition du fichier électoral à l’ensemble des partis politiques de même que la liste exhaustive de tous les centres et bureaux de vote »

Pour ce qui est du bulletin unique, Abdoulaye Mbaye et ses camarades y sont favorables à «condition que la qualité des photos soit la même pour tous et de très haute résolution Concernant la rationalisation des partis politiques, l’Act y est favorable, «mais à condition que des critères très précis et objectifs soient définis ».Et parmi ceux-ci, « le renforcement des moyens de contrôle d’existence réelle (siège social, activités, états financiers, fonctionnement de structures, etc.), le contrôle de leur représentativité par un nombre réel minimum de militants, et le contrôle de l’effectivité de leur participation aux élections »

S’agissant du rôle du CNRA relatif à l’accès aux médias d’État, l’Act estime qu’il «doit être réévalué vers un pouvoir de sanction disciplinaire et financière à déterminer dans ses modalités et montants après étude ».
Enfin, en ce qui concerne l’utilisation des moyens du service public, le Conseil National de l’ACT «réclame une application très stricte de la loi, et demande la sanction par les Autorités Judiciaires de toute incitation à leur usage ».
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