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Amadou Bâ, ministre de l’économie et des finances: "Macky Sall a toujours dialogué"
Publié le vendredi 8 juillet 2016  |  Sud Quotidien
Amadou
© Autre presse par DR
Amadou Bâ, ministre de l`économie et des finances




«Nous sommes en phase avec les recommandations de l’imam (Thierno Seydou Nourou Tall, Ndlr) qui incite au dialogue et à la concertation. Ce sont des actions que le président Macky Sall n’arrêtent de faire tous les jours. Ça n’a pas commencé avec le dialogue national, ni avec le référendum. Rappelez vous lors de la conception du Plan Sénégal Emergent (PSE). Nous avions beaucoup échangé, discuté. Ce qui a valu au pays, le résultat que nous avons. Par conséquent, nous ne pouvons pas que nous concerter, dialoguer».

«Beaucoup d’efforts de bonne gouvernance»

Par ailleurs, l’argentier du pays est revenu sur le rapport de la cour des comptes pour dire ceci : «Certes, la cour des comptes a une mission de contrôle, mais elle a plutôt une mission de conseils. Son rapport est voulu par le gouvernement pour voir comment les deniers publics ont été gérés aussi bien au niveau central (budget) qu’au niveau décentralisé. Il suffit juste de faire une comparaison entre le rapport de cette année et celui de l’année dernière pour se rendre compte que le pays a fait beaucoup d’efforts en termes de bonne gouvernance. Mais une œuvre humaine n’étant jamais parfaite, il nous appartient d’échanger avec la cour des comptes, avec les acteurs qui sont à la tête de ces institutions, pour apporter des solutions.»

Les 54 milliards de la traque

«La volonté du président de la République de gouverner le Sénégal dans la transparence ne souffre d’aucun doute. Tout est sur le site du ministère des finances. Un ministre comme Mansour Elimane Kane peut dire exactement les différents projets qui sont en train d’être exécutés. Ce qui n’était pas évident dans une période récente où les projets n’étaient pas bien définis, bien ficelés. Donc, une partie des ressources (les 54 milliards de la traque des biens supposés mal acquis) sont déjà retracés dans le budget depuis 2014. Par ailleurs, nous avons des biens immobiliers (immeubles, sociétés) qui ont été mutés dans le patrimoine de l’Etat. Je ne parle pas de 54 milliards en liquide. Je parle des liquidités que nous avons déjà reçues et qui sont retracées dans le budget, parce que dans ses 54 milliards, il y a de l’actif immobilier. C’est extrêmement important.»
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