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Le Sénégal dans le quator de tête de l’évaluation des politiques et des institutions nationales 2015 (CPIA)
Publié le vendredi 1 juillet 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Le Rwanda, avec une note de 4,0, est de nouveau en tête du classement de l’Évaluation des politiques et des institutions nationales 2015 (CPIA) pour l’Afrique subsaharienne, suivi du Cabo Verde, du Kenya et du Sénégal, qui affichent tous les trois une note de 3,8.

Ces résultats sont le fruit d’une série de réformes de politiques publiques, indique le rapport de la CPIA sur l’Afrique qui examine les progrès des pays d’Afrique subsaharienne destinés à renforcer la qualité de leurs politiques et de leurs institutions.

Publié chaque année, le rapport attribue une note à chacun des 38 pays admissibles au soutien de l’Association internationale pour le développement (International development Association – IDA), le guichet de financement concessionnel du Groupe de la Banque mondiale.

L’évaluation de la qualité des politiques et des institutions nationales réalisée par la Banque mondiale montre qu’en 2015, la moitié des pays africains affichent des performances relativement faibles dans leur environnement politique en faveur du développement et de la réduction de la pauvreté.


Un communiqué de la Banque mondiale signale que sept pays sur trente-huit ‘’ont amélioré leur performance tandis que douze pays ont vu leur note décliner’’.


La CPIA évalue la performance et les défis des pays pauvres afin de déterminer l’allocation de prêts à taux zéro et de dons aux pays éligibles au soutien de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale, explique la même source.


Les notes de la CPIA évaluent la qualité des améliorations des politiques et des institutions en utilisant 16 indicateurs de développement couvrant quatre domaines : la gestion économique, les politiques structurelles, les politiques d’inclusion sociale et d’équité, ainsi que la gestion et les institutions du secteur public.


En 2015, la note moyenne de la CPIA pour l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne est de 3,2, ‘’une performance similaire à celle de l’an dernier’’, souligne le communiqué, relevant que cette moyenne ‘’est aujourd’hui identique à celle de tous les pays éligibles pour des crédits de l’IDA’’.


Le rapport note que des améliorations dans plusieurs domaines ont enrayé la chute de la note du Ghana, qui passe de 3,4 en 2014 à 3,6 en 2015.

Les pays ayant réussi à mettre un terme aux violences ont enregistré des améliorations modestes. Ainsi, au terme de quatre années consécutives de vastes réformes et d’une amélioration de ses performances, la performance de la Côte d’Ivoire (3,3) relative à l’utilisation équitable des ressources publiques a progressé en 2015, sans que cela se traduise par une amélioration de sa note agrégée de la CPIA.


En revanche, ‘’les notes du Burundi (3,1) et de la Gambie (2,9) ont été revues à la baisse, démontrant que des conflits et une faible gouvernance peuvent freiner les progrès de développement et les avancées en matière de politiques publiques’’.


Le communiqué indique que les pays qui ont vu leur note chuter en 2015 sont deux fois plus nombreux que ceux ayant enregistré des progrès. ‘’Cette situation résulte en grande partie de la baisse des performances en matière de gestion économique, exacerbée par une conjoncture économique mondiale difficile. Les États fragiles de l’Afrique subsaharienne restent également loin derrière les pays fragiles du reste du monde, en particulier pour la qualité de leurs institutions publiques’’, explique-t-on.


Selon la même source, l’analyse ‘’montre un ralentissement de l’amélioration de la gouvernance en 2015’’. Sept pays seulement – le Ghana, les Comores, le Tchad, la Guinée, Madagascar, le Rwanda et le Zimbabwe – ont renforcé leur cadre de gouvernance, contre neuf pays en 2014, tandis que six pays ont enregistré une baisse, contre quatre en 2014.


‘’La faible performance des pays africains en matière de gouvernance démontre que la capacité des institutions publiques doit être renforcée afin qu’elles rendent des comptes concernant leurs actions de développement humain, de sécurité et de justice aux citoyens’’, souligne le rapport.
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