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Lfr- Mobilisation de plus de 221 milliards : Amadou «Ba» un nouveau record
Publié le vendredi 1 juillet 2016  |  Le Quotidien
Rencontre
© aDakar.com par DF
Rencontre avec les représentants du groupe 50 des Partenaires financiers et techniques (PTF)
Dakar, le 14 Janvier 2016 - Une rencontre avec les représentants du groupe 50 des Partenaires financiers et techniques (PTF) du Sénégal s`est ouverte ce matin à Dakar. Elle a été présidée par le ministre de l`économie et des finances. Photo: Amadou Bâ, ministre de l`économie et des finances




Le ministre de l’Economie, des finances et du plan semble s’être fixé pour objectif de dépasser toutes les limites. Après avoir fait voter un budget record, atteint avant échéance les taux de croissance économique, Amadou Bâ a présenté hier aux députés, une Lfr dont les montants n’ont jamais été vus auparavant dans une loi de finance rectificative.

La loi des finances rectificative 2016 a enregistré des ressources nouvelles d’un montant de 175 milliards de Francs Cfa et des réaménagements budgétaires d’un montant de 46,086 milli­ards, soit une enveloppe globale de 221,203 milliards. Dans le rapport de la Commission de l’Economie générale et des finances de l’Assemblée nationale, il est dit que c’est «un nouveau chiffre inédit comparable aux 3000 milliards du budget initial atteints pour la première fois dans l’histoire du Sénégal». Le document ajoute que «jamais une Lfr n’aura dégagé une telle manne financière».
S’agissant de l’affectation de ces ressources budgétaires, il est prévu des dépenses de personnel pour 34,412 milliards soit 16%, des dépenses de fonctionnement hors personnel pour 10,329 milliards soit 4%, des dépenses d’investissement 176,462 milliards soit 80%. Il faut noter que les dépenses de personnel concernent entre autres, le paiement des rappels des enseignants et le recrutement des forces de défense et de sécurité. Quant aux dépenses d’investissement qui ont absorbé 80% de cette Lfr, elles concernent le pôle urbain de Diamniadio pour 40 milliards, avec le projet de construction et d’équipement d’un hôtel d’affaires, d’un complexe sportif multifonctionnel et d’un centre d’exposition, ainsi que la construction d’une cité ministérielle, entre autres. Dans cette rubrique il est aussi prévu le financement de «la campagne agricole pour 43,250 milliards destinés à la facilitation de l’accès aux intrants et matériels agricoles».

Satisfaction des revendications des syndicats d’enseignants : 28 milliards pour le paiement des rappels

L’enveloppe pour le paiement des rappels des enseignants a été dégagée dans la Loi des finances rectificative votée hier. Dans la rubrique des dépenses de personnel, la somme de 28,212 milliards de F Cfa a été prévue pour «les incidences financières des accords conclus entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants portant sur l’apurement des rappels d’intégration et d’avancement en instance du personnel enseignant». Et aussi l’augmentation de «la mise en solde des professeurs et maîtres contractuels initialement prévue pour 5000 agents dans la loi de finances initiales 2016 qui passe à 10 000 agents».
Abordant la question des grèves des enseignants, certains députés se sont interrogés, sur la fin de ce problème. Ainsi le ministre de l’Economie, des finances et du plan a informé que les rappels sont en train d’être payés. D’ailleurs il souligne que 10 milliards ont été déjà réglés. «Nous travaillons à régler définitivement cette question. Jamais autant d’efforts n’ont été faits en si peu de temps», a-t-il dit.


Situation économique : «Il faut être prudent sur l’endettement»

La question de la dette du Sénégal a été aussi abordée à l’hémicycle. Répondant à ce sujet, le ministre de l’Economie, des finances et du plan a soutenu qu’ «aujourd’hui le Sénégal est en train de retrouver sa souveraineté budgétaire». D’après M. Amadou Bâ, «en 2000 nous étions dans une proportion de 22,68% aujourd’hui on dépend de la mobilisation de ressources inférieures à 63%». A l’en croire, le Sénégal est le seul pays de l’Afrique subsaharienne à voir son plafond d’endettement relevé par les bailleurs. Ce qui lui fait dire que le pays se porte mieux. Toutefois, M. Bâ souligne qu’il faut être «prudent sur l’endettement». «Bien que nous n’ayons plus de plafond d’endettement, nous ne devons nous endetter qu’à bon escient pour financer des projets rentables», a-t-il indiqué.
Interpellé aussi sur l’impact du Brexit sur l’économie du pays, le ministre soutient que son «impact est assez indirect pour nous». Il recommande : «Il faut qu’on attende qu’il y ait un impact sur les pays avec qui nous avons des relations économiques comme la France, pour voir l’impact au niveau de notre pays.»


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