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L’ONG "Article 19) veut la transparence dans le financement des partis politiques au Sénégal (directrice)
Publié le mercredi 29 juin 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Référendum:
© Présidence par DR
Référendum: La campagne au pas de charge du président de la République
Dakar, le 19 mars 2016 - Le président de la République Macky Sall a battu campagne, pour le référendum du 20 mars 2016, au pas de charge. Le chef de l`Apr et de la majorité présidentielle a multiplié les déplacements et les meetings dans plusieurs régions du Sénégal. Photo: Youssou Ndour et Me El Hadj Diouf




La directrice régionale de l’ONG "Article 19", Fatou Jagne Senghor a réaffirmé, mardi à Dakar, l’engagement de sa structure à militer pour la transparence dans le financement des partis politiques.

"Article 19" s’est résolument lancée dans ce combat en vue d’une rationnalisation de scène politique et de remédier à la corruption, a dit Mme Senghor.

Fatou Jagne Senghor s’exprimait au cours d’un atelier de restitution d’une étude sur "l’accès à l’information et la transparence dans le financement des partis politiques au Sénégal".

L’étude conduite au Sénégal et en Ouganda a pour objectif de mener une réflexion comparative entre différents pays en Afrique, à travers une méthodologie qui s’appuie sur les recommandations de la plate forme africaine sur l’accès à l’information adoptée en septembre 2011 en Afrique du Sud, a-t-elle fait savoir.

"Nous avons constaté souvent que l’argent qui entre dans nos pays, en période de campagne électorale, n’est pas de l’argent propre et est, toujours, source de conflits", a estimé la directrice régionale de "Article 19".

"C’est pourquoi la transparence doit être de mise pour que l’on puisse renforcer notre démocratie mais aussi, sécuriser nos systèmes politiques en sorte que les partis politiques soient financés avec de l’argent propre", a souligné Fatou Jagne Senghor.

En outre, Mme Senghor a précisé qu’il est "crucial de rappeler que la loi à adopter en suffit pas à elle seule et qu’il faut une volonté politique de toutes les parties prenantes à la vie publique et surtout des dirigeants pour que l’application et le contrôle soient effectifs".

Intervenant dans le même sens, Macoumba Coumé, directeur de l’Observatoire du Conseil économique social et environnemental (CESE) a relevé des différences dans le financement des partis qui "se scinde en financement public direct et indirect".

"Le financement indirect des partis politiques concerne, à ce jour, tout ce qui est relatif à l’impression des bulletins de vote, à la campagne électorale, aux documents de propagande et au financement de la campagne électorale, le suivi des candidats à travers le pays, entre autres", a dit M. Coumé.

Cela est déjà, "un des aspects pris en compte", indiqué M. Coumé, qui a, néanmoins souligné "la nécessité de procéder à un financement direct des partis politiques au Sénégal".

"Tout le monde doit être à l’aise car, cette question a déjà été prise en charge récemment. Il s’agit juste de prendre les dispositions nécessaires, pour la mise en œuvre", a relevé le directeur de l’Observatoire du CESE.
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