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Le président Macky Sall n’a pas "marchandé" la libération de Karim Wade (El Hadj Kassé)
Publié le mercredi 29 juin 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Le ministre-conseiller, responsable du Pôle de communication de la Présidence rencontre la presse
Dakar, le 28 juin 2016 - Le ministre-conseiller, responsable du Pôle de communication de la Présidence, El Hadj Hamdou Kassé, a rencontré des journalistes pour aborder la récente grâce accordée par le chef de l`État à Karim Wade.




Le président de la république, Macky Sall n’a pas marchandé la libération de Karim Wade, a assuré le ministre-conseiller, responsable du Pôle communication de la Présidence El Hadj Hamidou Kassé, soulignant que l’ancien détenu a bénéficié d’une grâce qui est un "acte gratuit".

"Moi, je suis formel. Il n’y a aucun intérêt en jeu dans cette procédure. Le président ne va pas marchander ce qui relève de son intimité et de sa conscience", a indiqué El hadji Hamidou Kassé, invité, mardi, de la rédaction de l’APS.

Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade a été élargi de prison dans la nuit de jeudi à vendredi, à la faveur d’une grâce présidentielle.

L’ancien ministre d’Etat Karim Wade avait été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), en avril 2013, à une peine de 6 ans de ferme et à 138 milliards d’amende pour enrichissement illicite.

Mais une partie de l’opinion s’interroge encore sur une intervention du Qatar dans cette affaire, Karim Wade ayant quitté Dakar sitôt après sa sortie de prison à bord d’un avion dans lequel se trouvait le procureur du Qatar. Ce dernier a été même reçu par le chef de l’Etat.

El Hadj Hamidou Kassé se veut formel : "Macky Sall ne peut marchander ce qui relève de son intimité et de sa conscience".
"On n’a pas besoin de marchander un Sénégalais (…) Si le détenu est un ami des qataris, ça ne gène aucunement qu’ils aient envoyé un jet privé", a-t-il soutenu, relevant que la grâce peut être demandée par le détenu, sa famille ou ses amis.

Pour M. Kassé, "n’importe quel prisonnier qui sort de Rebeuss trouvera un moyen de locomotion qui pourrait être un car rapide, une charrette ou la voiture d’un ami".

Dans le cas de Karim Wade, la présence d’un avion "ne peut être un indice de quoi que soit".

"Le moyen de locomotion ne peut être un indice de quoi que soit. Le moyen de locomotion est neutre en l’espèce. Ça ne gène pas. Quand le président accorde la grâce, c’est un acte gratuit. Il ne s’attend en rien au retour", a soutenu le ministre-conseiller.
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