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Aboubacry Mbodj, Raddho : «C’est une grâce forcée»
Publié le lundi 27 juin 2016  |  Le Quotidien
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture". Photo: Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Raddho




«C’est une libération qui s’inscrit dans la suite logique de notre combat qui a considéré que Karim Wade a été détenu arbitrairement. Nous avons été les premiers à dire que la Crei ne respectait pas le droit à un procès équitable. Il y avait des procédures irrégulières : des droits de la défense bafoués avec des avocats expulsés de la salle, le Procureur spécial limogé en pleine audience sans en être informé. Un assesseur qui démissionne en pleins débats… Beaucoup de manquements qui montrent qu’aujourd’hui, nous avons été réconfortés par le Groupe de travail sur la détention arbitraire qui considérait que Karim Wade était détenu de façon arbitraire, qu’il devait être libéré et indemnisé. C’est l’Etat du Sénégal qui doit maintenant de l’argent à Karim Wade. Donc, nous considérons qu’il s’agit là d’une grâce forcée parce que le Sénégal n’avait d’autre choix que de libérer Karim Wade et s’il ne l’avait pas fait, il risquait d’être condamné par les juridictions internationales. Et cela n’est pas dans l’intérêt du pays.»
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