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Libération de Karim Wade par le biais d’une loi d’amnistie: Ibrahima Sène met en garde Macky Sall
Publié le mardi 21 juin 2016  |  Sud Quotidien
Karim
© AFP par DR
Karim Wade, fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade




Interpellé au sujet de la libération annoncée de Karim Wade et la fin de la traque des biens supposés mal acquis, Ibrahima Sène a tout d’abord invité à dissocier les deux. En effet, selon lui, le seul lien qui puisse exister entre la traque et la libération de Karim Wade se serait dans le cadre d’une amnistie.

«C’est clair et net que nous n’allons pas accepter cela», s’empresse-t-il de préciser. «La grâce ne remet aucunement en cause la poursuite de la traque des biens mal acquis. Il ne faut pas que les gens fassent dans la confusion. Quand les gens disent : libérez Karim Wade, il y a trois voies possibles pour cette libération. Or, les deux premières qui seraient la liberté conditionnelle et la grâce présidentielle ne remettent aucunement en cause la poursuite de la traque des biens mal acquis», explique le chargé des questions économiques et sociales du Pit.

Avant de poursuivre dans la foulée : «Mais c’est l’amnistie qui serait très grave. Et je ne pense pas et je ne le souhaite pas que Macky Sall aille dans ce sens. Les principaux piliers de Bby ne sont pas favorables à l’amnistie. Le risque est clair : c’est la dislocation de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby)», prévient Ibrahima Sène.

En effet, selon lui, s’il y a amnistie, Karim Wade serait tout simplement lavé de toutes les accusations. «Il va recouvrer ses droits civiques et politiques et éventuellement même prétendre une indemnisation pour le préjudice subi après avoir recouvert tous ses biens confisqués dans le cadre de la procédure qui a conduit à sa condamnation. C’est aussi clair si Karim Wade est lavé totalement grâce à une loi d’amnistie, il serait incongru de continuer la traque. Or, ce cas de figure est inacceptable non seulement pour mon parti mais aussi pour l’écrasante majorité des Sé- négalais qui ont cru à l’avènement d’une gestion transparente et appropriée des biens publics».
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