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Récusation d’Abdoulaye Daouda Diallo de la tête de l’organisation des élections: Le PIT emboite le pas à l’opposition
Publié le mardi 21 juin 2016  |  Sud Quotidien
Ibrahima
© Autre presse par DR
Ibrahima Sène, membre du Parti de l’indépendance et du travail (PIT)




Le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) est en phase avec les partis de l’opposition qui réclament le départ du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, de la tête de l’organisation des élections au Sénégal. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 19 juin, Ibrahima Sène, chargé des questions économiques et sociales du Pit, a révélé que son parti a toujours milité pour la séparation de l’organisation des élections des pouvoirs conférés au ministère de l’Intérieur. Par ailleurs, il appelle à la création d’une autorité de régulation de la démocratie chargée de la gestion du processus.

L es partis d’opposition membres de la coalition «Gor ca wax ja» ne sont plus seuls à se préoccuper de la question d’un «Monsieur Élections» neutre. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 19 juin, Ibrahima Sène, chargé des questions économiques et sociales du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), se dit convaincu qu’il est temps de faire un autre pas en avant.

«Le Parti de l’indépendance et du travail a toujours milité pour la séparation de l’organisation des élections des pouvoirs conférés au ministère de l’Intérieur. Voilà pourquoi nous avons à l’époque posé la nécessité de la création d’une Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Mais, dans cette bataille, nous avons eu d’abord l’Observatoire national des élections (Onel) qui était un pas vers la Ceni puis la Commission électorale nationale autonome (Cena).Nous disons, au sein du Pit, oui du consensus qui a été dégagé dans la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri). Oui, nous sommes convaincus qu’il est temps de faire un autre pas en avant».

Poursuivant son propos, Ibrahima Sène souligne toutefois que la gestion du processus électoral et la participation du ministère de l’Inté- rieur dans l’organisation matérielle des élections sont deux choses différentes. En effet, selon qu’il est partisan ou pas, le ministre de l’In térieur est obligé de participer à l’organisation matérielle des élections pour prendre des arrêtés dans ce sens.

Se prononçant sur la gestion du processus électoral, le responsable du Pit plaide pour la création d’une Autorité de régulation de la démocratie qui, selon lui, se chargera de l’organisation des procédures électorales mais pas de l’organisation matérielle comme le demande l’opposition qui veut que le ministère de l’inté- rieur cesse d’être partie prenante de l’organisation des élections. «Il faut une autorité chargée des gé- rer le fichier électoral, de gérer les procédures électorales et les partis politiques parce qu’il est incongru que les partis politiques relèvent du ministère de l’Intérieur. C’est cette autorité indépendante qui se chargera d’organiser le dialogue politique à l’issue de chaque scrutin ».

Se prononçant sur les prochaines élections législatives, Ibrahima Sène estime que la perspective de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby), lors de ces consultations, c’est de renforcer la cohabitation actuelle avec l’Alliance pour la Ré- publique (Apr).Autrement dit, que les rapports entre le parti au pouvoir et les autres composantes de cette coalition évoluent en défaveur de l’Apr afin, souligne-t-il, «de pérenniser Bby pour gouverner le pays».
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