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312 décès sur 100 mille naissances : Alliance nationale contre la mortalité infantile et maternelle
Publié le samedi 18 juin 2016  |  Le Quotidien
Awa
© Primature par A. SECK
Awa Marie Coll Seck lance son mouvement citoyen
Dakar, le 13 mars 2016 - Le ministre de la santé et de l`action sociale a lancé un mouvement citoyen dénommé: Collectif en Mouvement pour l’Equité, les Valeurs et l’Action (COMEVA). La cérémonie a été présidée par le Premier ministre.




Les autorités ont mis en place hier une Alliance nationale de plaidoyer pour réduire la mortalité maternelle et infantile. Le ministre de la Santé et de l’action sociale, Awa Marie Coll Seck, a insisté sur l’implication de tous les Sénégalais pour atteindre les objectifs.

Aucune femme ne doit plus mourir en donnant la vie, aucun nouveau-né ne doit mourir parce qu’il n’a pas encore vécu. C’est le slogan de l’Etat du Sénégal qui a lancé une grande offensive pour lutter contre la mortalité maternelle, infantile et néonatale. Il ne peut gagner cette bataille sans une mobilisation autour de l’Alliance nationale de plaidoyer portant sur la santé de la reproduction. Pourquoi ? «Au Sénégal, chaque jour, 4 femmes meurent des suites de grossesse, d’accouchement ou du post-parthum et 76 enfants meurent chaque jour avant d’atteindre l’âge de 5 ans», constate malheureusement le ministre de la Santé et de l’action sociale, Awa Marie Coll Seck. Cette situation est évitable, selon elle, si les populations sont informées et sensibilisées sur la question.
Les dernières enquêtes démographiques révèlent qu’il y a 312 décès sur 100 mille naissances au lieu de 77 décès sur 100 mille naissances. La ligne d’arrivée est loin d’être franchie. Que faire ? La direction de la Santé de la reproduction mise sur une mobilisation de tous les acteurs concernés (autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses, la société civile, le secteur privé médical et non médical, les agents de santé, les acteurs communautaires, entre autres). Mme Seck campe les enjeux : «C’est par l’engagement de chacun et de tous et dans la détermination collective des jeunes, des imams et de la société civile, des sages-femmes et de tous les ministères concernés que l’alliance pourra émerger.»
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