Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Démenti cinglant de Sidiki Kaba aux avocats de Habré
Publié le mardi 14 juin 2016  |  Seneweb.com
Le
© aDakar.com par DF
Le nouveau président du conseil constitutionnel prête serment
Dakar, le 10 Juillet 2015 - Le nouveau président du conseil constitutionnel a prêté serment, ce matin. Un professeur d`université a également prêté serment en tant que membre de la juridiction. Photo: Sidiki Kaba, ministre de la justice




«Le juge Hamady est un juge de grande qualité et c’est inacceptable de le jeter en pâture. Cela n’honore pas ceux qui le font. La magistrature sénégalaise a besoin d’être respectée». En marge des deux jours consacrés (14 et 15 juin 2016) sur le climat des investissements, le ministre de la Justice a apporté la réplique aux avocats de Hissène Habré.

Me Ibrahima Diawara soutenait hier au cours d’une conférence de presse que «l’avocat, le juge Jean Marie Diouf qui a composé la Chambre ne remplit pas la condition légale énumérée. Il n’a jamais exercé les fonctions de juge. Donc, il ne pouvait être désigné comme juge dans les CAE».
Des propos que balaie d’un revers de main Me Sidiki Kaba, qui étale une partie du Cv du juge. «Cela est rigoureusement inexact. Jean Marie Diouf, a un quart de siècle (25 ans) d’expérience et de magistrat hors hiérarchie et peut accéder à la plus haute magistrature de la République du Sénégal», dit-il.

«Je voudrais préciser qu’il a été nommé juge depuis 1991. C’est un spécialiste du droit pénal, du droit criminel. Je voudrais préciser encore une nouvelle fois qu’il est nommé juge au même titre que les autres à partir d’un appel d’offres international par la présidence de l’Union Africaine et non par le ministre de la Justice», fulmine le garde des sceaux.
Selon l’autorité, «Pour éclairer la lanterne des Sénégalais, en matière de justice internationale, les magistrats qui sont nommés peuvent avoir connu toutes les formations possibles des avocats, des professeurs de droit, des diplomates peuvent être à la tête d’une institution judiciaire. Tel n’est pas le cas».

«La justice sénégalaise a été saluée à travers le monde et toutes les communautés internationales , l’Onu, la France, les Etats Unis et autres. Donc, je demande à ceux qui disent du n’importe quoi sur les juges d’arrêter parce que les juges ont le droit de réserve. De les respecter parce qu’ils font un travail de titan qui est salué de partout», conclut-il.
Commentaires