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Fann: pas d’incidence majeure à Fann
Publié le lundi 3 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


L`hôpital
© Autre presse par DR
L`hôpital Fann


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Les différents services du Centre hospitalier universitaire de Fann, à Dakar, ont fonctionné à un rythme normal et les personnels médicaux est en poste, malgré le renouvellement de la grève du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES).

Dans la matinée, les patients se disputent le petit passage à côté du grand portail pour accéder aux services. Les derniers se joignent aux premiers qui attendent sur des banquettes.

Les couloirs des services médicaux sont pris d’assaut. Les médecins qui font des va-et-vient refusent de commenter le mouvement d’humeur décrété par le SAMES.

‘’Si vous êtes là pour constater si la grève est bien suivi ici, sachez que ce n’est pas le cas. Ça fonctionne bien et il n’y a aucune incidence’’, a lancé un homme en blouse blanche, pressé de regagner la salle de consultation.

Au service de neurologie, du monde s’impatiente devant la porte de l’infirmier-major. Une affiche sur la porte indique aux patients le devoir de respecter les rangs avant d’accéder à la salle.

‘’Aujourd’hui, nous n’avons pas senti de grève. Nos services fonctionnent bien et les malades sont reçus dans l’ordre. Vraiment cette grève n’a pas impacté sur notre travail’’, confie l’infirmer-major les yeux rivés sur un gros carnet.

En décrétant son mouvement d’humeur le SAMES avait assuré que les urgences seront respectées dans toutes les structures. Promesse tenue au service des urgences de l’hôpital Fann.

Des médecins urgentistes s'occupent de malades, très affectés, faisant aussi le tour des salles. Dans ce service, il y a pas une minute pour la presse, personne ne veut évoquer la grève.

‘’Je n’ai pas le droit de parler à la presse. Adressez-vous à la cellule de communication de l’hôpital’’, lance une soignante, renvoyant son interlocuteur auprès de Lamine Fall, responsable dudit service.

Sur place, le mouvement d’humeur du SAMES est minimisé, pas du fait ‘’du non respect du mot d’ordre, mais de la spécificité de la structure hospitalière de Fann’’ où les soins se font en même temps que la formation des médecins.

‘’Même dans les grands moments de grève, l’hôpital Fann est souvent épargné parce que c’est une structure avant tout universitaire. Les 2/3 du personnel médical sont composés par des universitaires et des maîtres-assistants’’, a confié M. Fall qui assure faire le tour de quelques services pour constater leur fonctionnement.

‘’Nous avons certes des médecins de la fonction publique, mais la spécificité de notre structure fait que cette grève n’a pas d’incidence sur le fonctionnement des différents services. Nous comptons plusieurs internes et des étudiants dans le corps médical’’, a-t-il signalé.

Le SAMES a décidé de renouveler son mot d'ordre de grève tous les lundi et mardi pour pousser l’Etat au respect des accords que les deux parties avaient signés par le passé.

Le 19 février dernier, ce syndicat faisait part du constat d’échec des négociations entamées, depuis novembre 2012, avec le gouvernement, autour des points contenus dans sa plateforme revendicative.

‘’Nous n’allons pas signer le protocole d’accord parce que sur les 11 points, nous n’avons aucun point de satisfaction sur l’indemnité de spécialisation des universitaires, sur l’indemnité de logement, et l’acquisition de terrains à usage d’habitation pour les médecins’’, disait le docteur Mbaye Paye, secrétaire général du SAMES.

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