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Célébration de la journée mondiale: L’Institut islamique Gaïndé Fatma succombe au charmé de la verdure
Publié le mardi 7 juin 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Une ceinture verte faites d’espèces d’ornement et d’ombrage a été érigée et des arbres de rapport plantés dans l’enceinte de l’institut islamique Gaindé Fatma de Diourbel dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée ainsi par l’Association des brigades vertes.

L’objectif de cette association est de contribuer au reboisement dans le Sahel, en mettant surtout l’accent sur les établissements scolaires.

Estimant que l’avenir se fabrique dans ces établissements, le président de l’association, Stéphane Fall et son équipe entendent faire aimer la nature aux jeunes et même susciter des vocations par l’accompagnement pour la création de modules sur l’environnement dans le programme de l’école.

"Nous mettons nos efforts dans les établissements scolaires, parce qu’en fait, c’est là où l’avenir se fabrique. Ici, on sait très bien qu’il y a des problèmes de désertification et cela entraîne la pauvreté dans les campagnes et l’émigration souvent malheureuse", a-t-il souligné. Selon lui, l’association qui a été officiellement créée depuis 2005 a déjà reboisé 75 établissements au Sénégal au cours des dix dernières années.

Aussi, s’est-il réjoui de la plantation de 70 arbres dans une première phase de collaboration dont les perspectives laissent entrevoir un jumelage entre l’institut islamique Gaindé Fatma et La Ferme d’Antan qui fédère plusieurs lycées en Normandie. "Notre souci est de faire en sorte qu’il y ait un pont entre l’Europe et l’Afrique pour plus de fraternité, pour plus de compréhension entre les différentes manières de comprendre les choses", a-t-il insisté.

Le principal de l’établissement, Malick Abdourahim Dème, s’est beaucoup réjoui de la main tendue de l’association des brigades vertes. Aussi, il a souligné l’importance de la nature pour la survie de l’espèce humaine et s’est engagé à prendre toutes les mesures idoines pour qu’aucune plante ne meurt.

"Ce projet est une traduction en acte de la vision de Serigne Cheikh Mbacké Gaindé Fatma. Dans sa vision de l’éducation, il avait inscrit toutes les dimensions y compris même celle relative à l’environnement", a d’ailleurs rappelé Samba Cor Séye, président de l’association Servir, qui intervient dans le cadre de la lutte pour la préservation de l’environnement.

Selon lui, l’appropriation du projet par les jeunes peut être une réponse à tous les défis qui les interpellent à travers les emplois verts dont il est porteur.
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