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Épreuves anticipées de philosophie, ce mercredi: Boycott de la surveillance et de la correction
Publié le mardi 7 juin 2016  |  Sud Quotidien
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© Autre presse par DR
Le baccalauréat général démarre, aujourd`hui, lundi 20 Juillet




Des gros nuages planent sur les épreuves anticipées de philosophie prévues ce mercredi 8 juin. Après une réunion avec le Grand cadre des syndicats d’enseignants (Gcse) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems), la Coordination des enseignants et examinateurs de philosophie (Ceep) a décidé de boycotter la surveillance, la supervision et la correction des épreuves anticipées de philosophie du mercredi 08 juin 2016.

La Coordination des enseignants et examinateurs de philosophie (Ceep) a décidé de boycotter la surveillance, la supervision et la correction des épreuves anticipées de philosophie du mercredi 08 juin 2016. La décision de la Ceep a été motivée par le refus de l’Etat de décaisser une enveloppe de dix (10) millions de F Cfa pour assurer la formation des professeurs contractuels de philosophie et des sociologues-professeurs de philosophie. La Ceep fustige et s’indigne contre l’attitude de l’Etat qu’elle considère, aujourd’hui, comme un pur sabotage de l’école sénégalaise. Aussi réaffirme-t-elle son soutien aux enseignants victimes de menaces et d’intimidation depuis des semaines, face aux dérives de l’Etat et à sa politique démagogique consistant à mettre en mal les enseignants avec leurs élèves.

LE GRAND CADRE ET CUSEMS POURSUIVENT LA LUTTE

Poursuivant la lutte avec une semaine, encore, de plan d’actions, le Grand cadre des syndicats d’enseignants (Gcse) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) appelle les enseignants à redoubler de mobilisation pour exiger la matérialisation des engagements du gouvernement. Réunis en plénière d’évaluation de la lutte syndicale, samedi dernier 04 juin, le Grand Cadre et le Cusems, ne voulant point être détournés de leurs objectifs, réitèrent le mot d’ordre de refus de prendre les réquisitions.

Mamadou Lamine Dianté et Abdoulaye Ndoye ont pris toutes les dispositions pour traduire l’Etat du Sénégal devant les institutions internationales du Travail (l’OIT et le BIT) afin de le contraindre à respecter les droits des travailleurs. En plus de la poursuite de la rétention des notes, du refus de prendre les réquisitions et le boycott des conseils, compositions et examens de fin d’année, le Gcse et le Cusems vont observer, à partir de ce lundi 06, et ce jusqu’au samedi 11 juin, un autre Plan d’action. Une journée sans éducation du préscolaire au supérieur sera observée ce mardi 08 juin, pour dénoncer les sanctions arbitraires appliquées aux enseignants dont le seul tort est d’exiger le respect des accords.
Pour les syndicats d’enseignants, «la voie choisie par le gouvernement, loin de contribuer à l’apaisement, risque d’être préjudiciable à la stabilité du système éducatif de notre pays».

UDEN EXIGE LE REMBOURSEMENT DES SOMMES RETENUES ABUSIVEMENT

L’Union Démocratique des Enseignantes et Enseignants du Sénégal exige le remboursement immédiat des sommes retenues «abusivement», non sans dénoncer le mode de gestion des réquisitions et les tentatives d’humiliation des collègues devant leurs élèves. L’Uden invite les facilitateurs à s’investir pour amener le gouvernement à œuvrer pour le retour de la stabilité dans le système éducatif, notamment par le respect de sa signature et des nouveaux délais qu’il a lui-même fixés, ainsi que l’ouverture des négociations sur le système indemnitaire.

LA COSYDEP EXPRIME SON INQUIETUDE

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) rappelle le contexte de la situation scolaire lourd d’inquiétudes, surtout à quelques jours des examens de fin d’année 2015/2016. Pour la Cosydep, «la situation demeure extrêmement préoccupante. Car, estime-t-elle, la menace reste pesante, avec une radicalisation inquiétante de la part des protagonistes directs». Ainsi, Cheikh Mbow et Cie appellent le gouvernement à arrêter les menaces, réquisitions et coupures de salaires et les syndicats à une suspension de la grève.
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