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Renforcement du recouvrement des recettes fiscales pour la période janvier-avril (Dpee)
Publié le samedi 4 juin 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Les
© Autre presse
Les agents des impôts et domaines du Sénégal ont décrété une grève de 48 heures
Ls travailleurs des impôts et domaines ont enclenché une grève de 48 heures à compter du 26 février.




L’exécution budgétaire est marquée par un renforcement du recouvrement des recettes fiscales conjugué à une exécution satisfaisante des dépenses aux termes des quatre premiers mois de l’année 2016, selon la direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
’’En effet, les ressources, estimées à 609 milliards, ont enregistré une progression de 43,9 milliards (+7,8%), tandis que les dépenses totales et prêts nets, se sont accrus de 130,7 milliards (+18,1%) pour s’établir à 852,7 milliards’’, explique la DPEE dans son point mensuel de conjoncture d’avril publié au plus tard 30 jours après la fin du mois.
La même source ajoute qu’en conséquence, le déficit budgétaire est estimé à 243,7 milliards. Selon le point mensuel de conjoncture, les ressources sont constituées des recettes budgétaires pour 554,2 milliards, des dons évalués à 45 milliards et des ressources FSE pour 9,8 milliards.
’’L’augmentation des ressources est imputable aux recettes fiscales (540,1 milliards) inscrites en hausse de 9,6% à la faveur de l’accroissement des impôts directs, notamment l’IR et l’IS, de la TVA ainsi que des recettes sur le pétrole’’, explique le document.
En effet, relève le texte, ‘’l’impôt sur le revenu (104,4 milliards) et l’impôt sur les sociétés (56,1 milliards) se sont raffermis respectivement de 15,4% et 5,3%’’.
S’agissant des taxes intérieures, la TVA hors pétrole s’est améliorée de 10,6%, passant de 72,5 milliards à 80,2 milliards, selon la DPEE, ajoutant qu’il en est de même pour les recettes pétrolières, notamment le FSIPP (48,4 milliards) et la taxe spécifique (22,1 milliards) qui ont augmenté respectivement de 28,1 milliards et 4,4 milliards.
En revanche, signale-t-on, ‘’certaines lignes de recettes ont enregistré des baisses, il s’agit notamment des droits de porte (59,2 milliards) et des ‘‘droits d’enregistrement et de timbre’’ qui ont affiché des replis respectifs de 5,3 milliards (-8,2%) et 0,9 milliard (-4,3%)’’.
Quant aux dons et aux ressources FSE à fin avril 2016, ‘’ils ont diminué respectivement de 5,3% et 17% comparativement à la même période en 2015’’.
Selon le point mensuel de conjoncture toujours, ‘’les dépenses totales et prêts nets sont estimés à 852,7 milliards à fin avril 2016 contre 722 milliards un an auparavant, soit une progression de 130,7 milliards (+18,1%)’’.
’’Cette accélération résulte de la hausse de 15,3% des investissements combinée au relèvement de 20,1% des dépenses courantes’’, explique le document.
Ainsi,relève t-il, ‘’s’agissant des dépenses en capital, les investissements financés sur ressources internes se sont confortés de 21,1 milliards (+11%) pour s’établir à 213,6 milliards tandis que ceux sur ressources extérieures, évalués à 126,1 milliards, se sont inscrits en hausse de 23,8 milliards (+23,3%)’’.
Concernant les dépenses courantes, ‘’la progression est portée, essentiellement, par les autres dépenses courantes, les intérêts sur la dette publique et la masse salariale qui ont respectivement progressé de 35,8%, 18,4% et 2,5% pour s’établir à 277,4 milliards, 52,2 milliards et 183,4 milliards’’
S’agissant de la dette,les charges d’intérêt se répartissent sur les composantes intérieure et extérieure pour respectivement 15,7 milliards et 36,5 milliards.
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