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Macky Sall exhorte le privé français à saisir les opportunités qu’offre le Sénégal
Publié le vendredi 3 juin 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Présidence par DR
Le président Macky Sall reçoit le Medef
Paris, le 3 juin 2016 - Le président de la République Macky Sall a reçu les dirigeants du Mouvement des entreprises françaises (Medef). Le chef de l`État est en visite en France.




Le président de la République, Macky Sall, a exhorté jeudi le secteur privé français à saisir les opportunités d’investissement qu’offre le Sénégal, en particulier à travers le Plan Sénégal émergent (PSE), plaidant pour un partenariat d’égal à égal et gagnant et gagnant.
Le chef de l’Etat a lancé cet appel lors d’une allocation au pavillon Kleber, à l’occasion d’une réunion restreinte avec le Comité Afrique du MEDEF International.
Accueilli par le vice-président de cette organisation, l’ancien ministre français de la Coopération Michel Roussin, le président Sall a d’emblée rappelé l’étroitesse des liens qui unissent le Sénégal à la France. Les deux pays partagent une langue et des valeurs communes, a-t-il souligné. Il a aussi mis en exergue l’’’expertise’’ dont jouit la France.
Il s’y ajoute la "proximité géographique" et des traditions juridiques communes. Toutes ces affinités expliquent la "présence diverse" de la France au Sénégal.
Et, selon le chef de l’Etat, malgré ’’une compétition de plus en soutenue", la France ’’reste un des premiers partenaires" du Sénégal, et les entreprises françaises "détiennent le premier rang pour les investissements directs étrangers".
"Mais les indicateurs montrent un recul des parts de marché à long terme", a relevé le président Sall, précisant que la réunion du MEDEF avait pour objectif de voir "comment maintenir et renforcer" ce partenariat. Et la question centrale, c’est "comment faire pour que tout aille le mieux dans le meilleur des mondes", a-t-il affirmé.
Pour le chef de l’Etat, le secteur privé français doit donc saisir les opportunités qu’offre aujourd’hui le Sénégal, qui s’est fixé comme objectif de devenir un pays émergent à l’horizon 2035. Il estime qu’il a les moyens et l’expertise pour relever ce défi.
Il a à cet égard rappelé le lancement en février 2014, du Plan Sénégal émergent, la nouvelle stratégie de développement économique et social du Sénégal, qui repose sur un objectif de croissance de 7%.
Le PSE repose trois axes : transformation structurelle et création de richesses, économie solidaire et développement humain, gouvernance-paix et sécurité.
Le chef de l’Etat a souligné que le Sénégal mise sur le développement de tout un éventail de secteurs comme l’agriculture, les infrastructures, l’énergie, les BTP, l’énergie...
Mais l’Etat ne pouvant pas tout faire à lui tout seul, il a souligné l’impératif d’une amélioration de l’environnement des affaires pour attirer davantage d’investissements. C’est l’un des objectifs du PSE, a-t-il déclaré.
Il a aussi mis en avant le secteur minier, insistant notamment sur le statut de producteur et d’exportateur d’or acquis désormais par le pays, qui vient aussi, rappelle-t-il, de faire d"’importantes découvertes de gaz et de pétrole".
Pour le chef de l’Etat, au-delà du Sénégal, c’est toute l’Afrique qui reste à construire. "Il y a donc beaucoup d’opportunités à saisir, beaucoup de choses à faire ensemble", a poursuivi le président Sall, relevant le changement de paradigme en Afrique, un continent en mutation avec un nombre important de consommateurs.
Le président de la République a insisté particulièrement sur son souhait de voir le privé français accompagner le Sénégal dans la construction de la nouvelle ville de Diamniadio, le projet de Train Express régional (RER) et l’aéroport Blaise Diagne.
Mais à suivre le chef de l’Etat, rien ne devrait être donné sur un plateau d’argent.
"Vous avez une expertise, mais il faudra se battre. L’amitié ne suffit plus", a lancé le chef de l’Etat, qui a auparavant rappelé qu’il est un président né après les indépendances et que, de fait, il ne pouvait pas avoir des réflexes de colonisé. Il a clairement dit qu’il faut un partenariat d’égal à égal et gagnant-gagnant.
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