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Ouverture du dialogue national : L’oppositon sall ses exigences - Macky verse 5 points aux concertations
Publié le mardi 31 mai 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Des acteurs politiques, de la société civile, des dignitaires religieux et coutumiers au dialogue national
Dakar, le 28 mai 2016 - Des acteurs politiques, de la société civile, des dignitaires coutumiers et religieux ont répondu à l`appel au dialogue national du président Macky Sall.




Après le référendum du 20 mars, le chef de l’Etat estime que l’adoption des textes doit être programmée en tenant compte des «contraintes de l’agenda républicain et du rythme de mise en œuvre des autres réformes». Mais en attendant, et malgré la victoire du «Oui», Macky Sall va verser certains points au dialogue national.

Il s’agit de l’Acte 3 de la décentralisation, de la réforme foncière, de la réforme de l’Administration, de la promotion de la transparence dans l’exploitation des ressources naturelles en général, des ressources minières, gazières et pétrolières en particulier. Si, selon lui, certaines innovations de la Constitution sont «d’application immédiate», d’autres, en revanche, «nécessitent l’adoption de textes législatifs complémentaires». C’est dans ce sens qu’il entend diligenter l’adoption par l’Assemblée nationale des textes relatifs au Haut conseil des collectivités territoriales et au Conseil constitutionnel. Pour le reste, il a décidé de soumettre à la concertation cinq points, au moins, pour des «convergences, voire le consensus le plus large pour les traduire en règles partagées et acceptées par tous».

Les cinq points politiques versés au dialogue
1. Nous devons procéder à la modification de la loi de 1981 sur les partis politiques ou adopter une nouvelle loi pour consacrer le projet de modernisation du système sénégalais de partis politiques.
2. Nous devons modifier le Code électoral pour tirer les conséquences de la participation des candidats indépendants à tous les types d’élection, mais aussi pour définir les modalités de l’élection des députés de l’extérieur.
3. Nous devons également avoir une législation sur le statut de l’opposition et de son chef ainsi que le financement public des partis ou coalitions de partis politiques qui sont des préoccupations récurrentes de la démocratie sénégalaise.
4. L’Assemblée nationale doit adopter un nouveau Règlement intérieur qui sera désormais une loi organique et qui intègrera les innovations résultant de la réforme constitutionnelle. Je recommande fortement des échanges entre majorité et minorité parlementaires pour aboutir à un Règlement intérieur consensuel.
5. Il importe aussi de revoir la loi portant Code général des collectivités locales et les textes relatifs à la déconcentration. En effet, le code précité deviendra désormais un Code général des collectivités territoriales incluant les principes de la phase 2 de l’Acte 3 de la décentralisation qui consacre un nouveau système de financement des collectivités territoriales et l’avènement des pôles territoires.
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