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Macky Sall annonce des concertations sur des textes de la dernière révision constitutionnelle
Publié le lundi 30 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Des acteurs politiques, de la société civile, des dignitaires religieux et coutumiers au dialogue national
Dakar, le 28 mai 2016 - Des acteurs politiques, de la société civile, des dignitaires coutumiers et religieux ont répondu à l`appel au dialogue national du président Macky Sall.




Le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé, samedi, avoir décidé d’initier des concertations les textes législatifs devant être modifiés ou adoptés à la lumière de la dernière réforme constitutionnelle.

Ces discussions ne concerneront pas les textes portant sur la création d’institutions telles que le Haut conseil des collectivités locales, a-t-il précisé dans son allocution à l’ouverture des travaux du ’’dialogue national’’ auquel sont conviées les ’’forces vives’’ de la nation.

"Certaines réformes sont d’application immédiate tandis que d’autres nécessitent l’adoption de textes législatifs complémentaires", a souligné Macky Sall.

Il convient, selon lui, de "diligenter l’adoption, par l’Assemblée nationale, de textes relatifs au Haut conseil des collectivités locales et au Conseil constitutionnel".

Toutefois, "cinq points au moins nécessitent des convergences voire le consensus le plus large, pour être traduits en règles partagés et acceptés par tous", a indiqué le président de la République.

"Nous devons procéder à la modification de la loi de 1981 sur les partis politiques et adopter une loi pour consacrer le projet de modernisation du système politique sénégalais", au regard notamment de la multiplication des partis politiques, actuellement au nombre de 267 partis politiques, selon le chef de l’Etat

Macky Sall a également souligné la nécessité de "modifier le code électoral pour tirer les conséquences de la participation des candidats indépendants" aux consultations électorales et "définir les modalités d’élection des députés des Sénégalais de l’extérieur".

Il dit qu’il y a par ailleurs lieu de légiférer sur la réforme devant octroyer un statut à l’opposition, mais également celle portant sur le financement des partis politiques.

Aussi a-t-il invité l’Assemblée nationale à adopter un nouveau règlement intérieur qui deviendrait désormais une loi organique. Macky Sall a toutefois recommandé des échanges entre les différents groupes parlementaires pour "un règlement intérieur consensuel".

La loi relative au code des Collectivités locales sera en outre "revue" pour le transformer en code général des collectivités territoriales, compte non tenue d’autres textes à adopter ou à réviser, qui concernent la gouvernance économique et sociale.

"Une dizaine de titres et une vingtaine d’articles" de la Constitution ont été aussi amendés, en attendant l’adoption d’un "nombre important" de textes législatifs, en fonction des contraintes de l’agenda républicain et du rythme de mise en œuvre des autres réformes engagées, a ajouté le chef de l’Etat sénégalais.

Il a cité l’Acte 3 de la décentralisation et d’autres textes législatifs portant sur la réforme foncière, la réforme de l’administration et la promotion de l’exploitation des ressources naturelles.

De l’avis du président de la République, "la mise en œuvre des réformes constitutionnelles constitue une opportunité historique offerte aux forces politiques ou sociales de notre pays, de communier pour s’entendre sur la matérialisation de la volonté exprimée par le peuple".

Sous la supervision du Premier ministre et la conduite du ministre de l’Intérieur, la concertation avec les partis politiques sera menée en vue de définir de manière consensuelle le contenu des lois citées, a annoncé Macky Sall. "Ensuite, ces textes seront soumis à l’Assemblée nationale pour adoption", a-t-il poursuivi.

Macky Sall a de même manifesté sa volonté de "renforcer ce qui nous est commun afin de mieux gérer la diversité". "C’est l’essence même de la démocratie d’être un mouvement dynamique d’atténuation des différences, surtout lorsqu’il s’agit de construire les instruments de régulation et les règles du jeu politique", a-t-il commenté.

En vérité, a conclu le président de la République, "la démocratie implique pour sa vitalité, le renforcement ce qui nous unit pour davantage d’équilibre d’harmonie et de stabilité".


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