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Robert Sagna mise sur le développement pour la paix en Casamance
Publié le lundi 3 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Robert
© Autre presse
Robert Sagna est médiateur dans la crise en Casamance
Robert Sagna pense que la paix en Casamance passe par le développement de cette partie du Sénégal.


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La solution à la crise casamançaise réside ni dans les armes ni dans la sécession mais dans le développement qui devrait favoriser le retour de la paix dans cette zone sud du pays, en proie à une rébellion armée de plus de 30 ans, a soutenu, dimanche à Dakar, l’ancien ministre d’État Robert Sagna, président du comité de réflexion pour le retour de la paix en Casamance.

Intervenant lors d’une réunion dudit comité, M. Sagna a déclaré que ’’le développement fait partie des solutions’’ pour instaurer la paix dans cette partie du Sénégal, en proie à une rébellion armée depuis plus d’une trentaine d’années.

Selon M. Sagna, ’’on peut pas attendre que la paix vienne avant" le développement dont l’avènement peut en revanche "contribuer à cette paix en Casamance", a-t-il dit lors d’une rencontre du groupe de réflexion pour la Casamance et des ressortissants de la zone.

Pour le président du comité de réflexion pour le retour de la paix en Casamance, cet aspect est d’autant plus important que dans toute discussion sur ce sujet, "on engage des processus et projets de développement pouvant apporter une réduction du chômage afin d’éviter le retour des jeunes dans le maquis".

’’Notre combat est de faire la paix avec ceux qui font la guerre, et avec ceux qui ont espoir en l’avenir, c’est à dire la jeunesse’’, a déclaré l’ancien maire de Ziguinchor, la capitale sud du pays.

Sur cette base, a-t-il fait savoir, ’’nous sollicitons les jeunes pour les informer, car ce sont eux que l’on voit dans le maquis. Quoi qu’on dise, ils portent nos revendications, même si nous ne sommes pas d’accord avec la manière de faire, c’est-à-dire la paix par les armes", a insisté M. Sagna.

Il a donc plaidé pour une implication massive des jeunes, en particulier, et de la population de Casamance, en général, dans les négociations, en misant sur "la lutte pour la justice, la vérité et le pardon".

’’C’est avec les Casamançais et les Sénégalais non Casamançais que nous pourrons faire régner la paix", a indiqué Robert Sagna, ajoutant que la mobilisation de Casamance pour la paix autour du groupe de réflexion relève d’une "conviction".

Selon Robert Sagna, "la relative accalmie observée sur le terrain constitue des signes suffisants pour espérer que nous allons vers la solution dans cette crise". Il a relevé que les populations se sont d’une part appropriées la lutte pour la paix en Casamance, ce qui à son avis constitue une ’’avancée significative".

D’autre part, a-t-il argumenté, ’’le MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance, la rébellion), dans sa majorité, a accepté la main tendue du président Macky Sall et ’’les avancées faites par le groupe de réflexion peuvent faire espérer un retour de la paix’’.

Pour l’ancien maire de Ziguinchor, le groupe peut compter sur un atout, en ce qu’il a la possibilité d’aller partout dans le maquis. ’’Cela n’était pas évident, mais une certaine confiance s’est établie entre nous’’, a affirmé le président du comité de réflexion pour le retour de la paix en Casamance.

Au cours des débats, les participants, tous ressortissants de la Casamance, ont suggéré au groupe de réflexion d’initier une rencontre avec le gouvernement, afin de porter les revendications de la population casamançaise et d’exiger des pouvoirs publics une solution au problème de l’enclavement de la région.

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