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Le "dialogue national" et le bras de fer enseignants-gouvernement en exergue
Publié le vendredi 27 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




Les quotidiens parvenus ce vendredi à l’APS évoquent le bras de fer entre le gouvernement et les enseignants en grève et font le décompte des "non-partants" pour le "dialogue national" qui s’ouvre samedi, à l’initiative du président Macky Sall.

"La guerre totale", titre Enquête, en faisant état d’une "passe d’armes entre le ministre de l’Education nationale et les enseignants grévistes".

"Après les menaces du président de la Républiques et du ministre de l’Education nationale d’envoyer des réquisitions aux enseignants grévistes, le Cadre unitaire d’action (un groupe de syndicats d’enseignants, Ndlr) envisage d’ester l’Etat en justice", écrit ce journal.

Le Populaire dit la même chose : "Le Grand cadre (une union de syndicats d’enseignants, Ndlr) se radicalise et traduit l’Etat en justice".

"A la guerre comme à la guerre. Les enseignants ont décidé de répondre coup pour coup", commente-t-il.

Le gouvernement a décidé de "réquisitionner" les enseignants en grève pour les conduire de force dans les salles de classe, ce que les organisations syndicales considèrent comme "une négation du droit de grève", écrit Le Populaire.

La Tribune estime que les deux parties vont vers une "confrontation inévitable".

Le président Macky Sall a invité les partis politiques, les organisations de la société civile et le secteur privé à un "dialogue national", qu’il va lancer ce samedi.

L’ouverture de cette concertation nationale aura lieu en l’absence de certains leaders de l’opposition, dont l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, l’ancien ministre Malick Gakou, et l’ancien président de l’Assemblée nationale, puis du Sénat, Pape Diop, selon L’As.

M. Diop qualifie ce dialogue de "farce", M. Gakou estimant, lui, que la concertation ne connaîtra pas d’"échange constructif, au profit du peuple", rapporte L’As.

La Tribune ajoute Khalifa Sall, le maire de Dakar, à cette liste des absents. M. Sall sera "en meeting" le jour de l’ouverture du "dialogue national", Idrissa Seck va rencontrer les journalistes le même jour, Malick Gakou sera "hors du pays", selon le même journal.

Les responsables du Parti démocratique sénégalais, l’une des principales formations politiques de l’opposition, seront "en rangs dispersés", affirme La Tribune, en expliquant que certains d’entre eux iront à la rencontre du chef de l’Etat, d’autres ayant choisi de ne pas y aller.

"Les conditions ne sont pas réunies pour un dialogue franc et (…) tourné vers la satisfaction des besoins fondamentaux du peuple sénégalais", fait valoir Malick Gakou, cité par Sud Quotidien.

Le ministre, secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, dit espérer que les absences de ces leaders de l’opposition ne feront pas "échouer" le dialogue. "Je préfère attendre, pour apprécier. Je n’anticipe rien. Je suis assez optimiste pour me laisser convaincre que tout se passera bien", dit-il dans une interview publiée par L’Observateur.

"Ça sent le couplage de la présidentielle avec les législatives", pronostique WalfQuotidien. Il prête à la majorité présidentielle, qui est à l’initiative de la concertation, l’intention de s’inscrire dans une "logique électorale" consistant à obtenir de l’opposition le couplage de la présidentielle prévue en 2019 avec les élections législatives devant se tenir en 2017.

"Cet appel (…) sonne comme le coup d’envoi d’une nouvelle compétition dont les enjeux sont à chercher du côté de l’Assemblée nationale", commente WalfQuotidien.

Le Soleil et Libération sont surtout intéressés par l’appréciation faite de l’économie sénégalaise par le Fonds monétaire international (FMI). "Le FMI salue les performances économiques du Sénégal", titre le journal cité en premier lieu.

Cette institution financière "a approuvé le nouveau programme économique triennal" adopté par les autorités sénégalaises, selon Le Soleil.

Elle recommande au gouvernement d’"élargir l’assiette fiscale", de "renforcer l’efficacité des dépenses publiques, à travers une meilleure maîtrise des subventions et de la masse salariale", ajoute le même journal.

"Le FMI tresse des lauriers à Macky [Sall]", titre Libération. "En marge d’un conseil d’administration concernant la deuxième revue du programme économique et financier du Sénégal, le Fonds monétaire international a salué les performances macroéconomiques du [pays] et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes" économiques, écrit-il, sur la base d’un communiqué de l’institution financière.
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