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Kaolack: L’inspecteur d’académie milite pour des formes de lutte syndicale autres que le boycott des cours
Publié le vendredi 27 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
élève
© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra




L’inspecteur d’académie de Kaolack (centre), Alioune Ndiaye, a appelé, mercredi, les enseignants à privilégier des formes de lutte syndicales autres que le boycott des enseignements, pour une meilleure prise en compte des intérêts des élèves et de leur droit à l’éducation.

"Le boycott des enseignements-apprentissages, tel que prôné par les syndicats d’enseignants, pose problème, parce qu’il ne prend pas en compte l’intérêt de l’élève qui a aussi des droits à respecter", a-t-il dit.

Il s’exprimait en marge d’un forum sur les "missions et responsabilités" de l’enseignant, organisé par le RENOVE, le Réseau des enseignants pour une nouvelle vision de l’éducation.

Cette organisation milite pour une pacification de l’espace scolaire, l’abandon du boycott des enseignements comme forme de lutte syndicale. L’inspecteur d’académie de Kaolack dit être en phase avec cette orientation.

"Je soutiens et salue l’initiative de ces enseignants membres du RENOVE qui, à travers de telles rencontres, ouvrent avec tous les acteurs des espaces de réflexion sur l’éducation, sur nos démarches et méthodes utilisées dans le système éducatif", a déclaré Alioune Ndiaye.

"Il n’est pas dit que quand on a des revendications, on doit arrêter de travailler. Il est possible de manifester son mécontentement à travers des tribunes, tout en poursuivant le travail dans le respect des droits et de l’intérêt des élèves, jusqu’à obtenir satisfaction", a fait valoir M. Ndiaye.

L’inspecteur d’académie a appelé, en outre, les acteurs de l’école à "poursuivre la réflexion sur le système éducatif sénégalais qui traverse une crise profonde qui se traduit par des moments de convulsions".

"Nous avons connu les états généraux de l’éducation et de la formation, nous avons tenu les assises sur l’éducation, un conseil présidentiel sur l’éducation avec des recommandations mais malgré tout, les problèmes sont là, les problèmes persistent", a-t-il souligné.

"Il n’y pas d’alternative à la réflexion. Nous devons continuer à réfléchir et à mener le combat pour pacifier l’espace scolaire", a-t-il indiqué.
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