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MASA : le Sénégal présent à Abidjan par "devoir de solidarité"
Publié le lundi 3 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Abdoul
© aDakar.com par DF
Abdoul Aziz Mbaye
Ministre de la culture


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Le ministre de la Culture, Abdoul Aziz Mbaye, a expliqué sa présence à l’ouverture de la 8-ème édition du Marché des arts du spectacle africain (MASA) par un "devoir de solidarité" à l’égard de la Côte d’Ivoire, et par l’articulation que cet événement crée entre l’économie et la culture.

"La chose la plus importante pour le Sénégal, c’est de venir montrer à la Côte d’Ivoire qu’un pays frère comme le Sénégal, par devoir de solidarité, ne pouvait manquer ce moment important qui est un signal pour tous", a dit M Mbaye à l’ouverture officielle du village du MASA, au Palais de la Culture d’Abidjan.

Pour le ministre sénégalais, qui accompagnait son homologue ivoirien, Maurice Kouakou Bandaman, cette édition, la première après une interruption de 7 ans, "tombe à un moment où la Côte d’Ivoire est suffisamment guérie des situations difficiles dans lesquelles elle était plongée, pour reprendre le cours des choses".

"Après sept ans d’interruption, c’est est un MASA important pour signaler aux Ivoiriens eux-mêmes, au continent et au reste du monde que le continent est de retour dans les arts. Nous espérons que c’est le témoignage d’une stabilité future dans le pays avec une réconciliation des cœurs et des esprits", a souligné Abdoul Aziz Mbaye, estimant qu’il se devait d’être présent.

Il a ensuite analysé l’importance que revêt la tenue de cet événement dédié aux arts de la scène, relevant que la culture a "toujours" été regardée comme relevant du divertissement. "Or, signale-t-il, le MASA montre autre chose : il montre le caractère économique des arts et de la culture que nous retrouvons dans notre politique actuelle au Sénégal".

La politique culturelle sénégalaise actuelle "veut que nous placions les acteurs culturels au centre de notre politique, pour leur donner un statut et des revenus et promouvoir la diversité culturelle dans le pays", a indiqué le ministre. Son directeur de Cabinet, Rémy Sagna, et le directeur des Arts, Ousseynou Wade, entre autres, l’accompagnent dans la capitale ivoirienne.

Selon Abdoul Aziz Mbaye, "il est important de venir être témoin du fait que le marché concerne aussi la culture". "La culture se doit d’être organisée, structurée, pour bénéficier au mieux des questions qui arrivent du marché, c’est-à-dire la demande des produits artistiques".

Quelque 440 artistes, dont 118 ivoiriens, participent à cette édition du MASA ouverte samedi soir au stade Félix-Houphouët Boigny. Ils exercent dans les disciplines suivantes : danse, théâtre, musique, conte, humour, marionnettes. Côté sénégalais, les compagnies Saky Tchébé Bertrand et "1er Temps" de Andreya Ouamba, et le groupe de Noumoucounda Cissoko (musique) prennent part au MASA.

Le MASA a été officiellement créé lors de la deuxième Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie tenue à Liège (Belgique) en 1990. Son objectif est de "renforcer les capacités des professionnels africains des arts vivants (musique, théâtre, danse) et permettre l’accès des productions africaines et de leurs artistes au marché international".

Les sept premières éditions se sont déroulées en 1993, 1995, 1997, 1999, 2001, 2003 et 2007. Depuis, la situation d’instabilité politique notée en Côte d’Ivoire a provoqué une interruption dans l’organisation régulière du MASA.

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