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Gouvernance, crise scolaire et universitaires à la une
Publié le jeudi 26 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




Les quotidiens reçus jeudi à l’APS commentent la fermeté affichée par le gouvernement envers les enseignants en grève et donnent la parole aux responsables des entreprises publiques épinglés dans un rapport de l’Office national de contre la fraude et la corruption (OFNAC).

"Le gouvernement prévoit des réquisitions", titre Enquête pour son article consacré à la rétention des notes des élèves et au boycott des conseils de classe par les enseignants.

"Un dernier face-à-face avant la fin de l’année scolaire est-il évitable entre le gouvernement et certains syndicats d’enseignants ?" s’interroge ce journal.

Dans tous les cas, ajoute t-il, "avec la décision d’envoyer des réquisitions à des enseignants, une décision annoncée hier (mercredi) par le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, tout semble réuni pour un clash final".

Cette décision fait écrire au journal Le Populaire que "l’Etat déclare la guerre aux enseignants".

"Le gouvernement réquisitionne les grévistes et met l’administration territoriale à contribution. Le ministre de l’Education nationale va sévir en ponctionnant les salaires" des enseignants en grève, explique Le Populaire.

WalfQuotidien pose la question de savoir "pourquoi les profs campent sur leur position", dans les universités publiques.

Selon ce journal, "les effets pervers du système Licence-master-doctorat", des "effectifs pléthoriques" d’étudiants et "un quantum horaire jamais respecté" constituent les ingrédients de la crise qui affecte l’enseignement supérieur.

"C’est dans la précipitation que le système LMD a été instauré", affirme le médiateur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Mamadou Ndiaye, dans une interview avec WalfQuotidien.

"La justice doit sévir", écrit Sud Quotidien, en ce qui concerne la gestion des biens publics pointée du doigt par l’OFNAC dans son premier rapport publié mardi.

Des responsables de la société civile et du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR), appellent à sanctionner les directeurs des sociétés nationales épinglés par l’office anticorruption.

Ces derniers se défendent dans L’Observateur et remettent en question la procédure utilisée par les enquêteurs de l’OFNAC, qui "était (…) mû par le besoin d’écrire coûte que coûte quelque chose", selon Doudou Guèye, le directeur de Poste Finances.

Le directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar, Cheikh Oumar Hanne, dénonce dans le même journal le "procédé indécent et incohérent" de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption, dans l’élaboration de son rapport.

Il est reproché au COUD, une entreprise chargée de l’hébergement et de la restauration des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop, d’avoir versé "frauduleusement" quelque 454 millions de francs CFA à certains de ses agents.

L’expert en administration publique, Mohamed Sall Sao, estime que "l’OFNAC devait présenter un pré-rapport", en vertu du "respect de la procédure contradictoire", selon lequel l’occasion doit être donnée aux gestionnaires épinglés de s’expliquer sur les faits dénoncés par l’organe anticorruption.

La Tribune affirme que "le palais (la présidence de la République, Ndlr) se fâche contre l’OFNAC" à cause de la procédure utilisée pour élaborer le rapport.

Le dessinateur de ce journal montre la présidente de cette institution, Nafi Ngom, tout étonnée des subterfuges utilisés par "ces races de ministres et directeurs généraux" qui arrivent à se laver les mains de tout ce qui leur est reproché.

"J’ai beau les mener à l’abattoir… Ils s’en sortent sans frais", se désole-t-elle, sous les crayons du caricaturiste de La Tribune.
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