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Candidate pour diriger l’ONU, la Néo-Zélandaise Helen Clark à Dakar pour sa campagne
Publié le jeudi 26 mai 2016  |  AFP
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© Autre presse par DR
La Néo-Zélandaise Helen Clark est candidate au poste de Secrétaire général de l`Onu




Dakar, 25 mai 2016 (AFP) - La Néo-Zélandaise Helen Clark, actuellement à la tête du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a défendu mercredi lors d’une brève visite à Dakar sa candidature pour la succession de Ban Ki-moon au poste de secrétaire général de l’ONU.
"Pour moi, il est indispensable de venir au Sénégal, qui est actuellement membre du Conseil de sécurité de l’ONU", a déclaré lors d’une conférence de presse Mme Clark, 66 ans, ex-Premier ministre de la Nouvelle-Zélande.
Première de la dizaine de candidats au poste de secrétaire général de l’ONU à se rendre au Sénégal pour sa campagne, elle devait être reçue mercredi soir par le président sénégalais Macky Sall.
"Je suis venue au Sénégal (...) pour discuter avec le gouvernement de ma candidature, et évidemment solliciter" le soutien du pays, et ce, "sur la base de mon expérience avérée de dirigeante" en Nouvelle-Zélande et à l’ONU, a affirmé Mme Clark, qui dirige depuis sept ans le PNUD, l’une des principales agences onusiennes.
Elle a souligné que le Sénégal jouait un rôle important au plan politique, Macky Sall étant actuellement président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi qu’auprès de l’ONU au sein des opérations de maintien de la paix.
Devant la presse à Dakar, Helen Clark a réitéré qu’il était temps pour une femme de diriger l’ONU, qui a vu depuis 70 ans huit hommes se succéder à sa tête.
Pour sa campagne, elle s’est déjà rendue en Egypte, en Uruguay, en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et fera étape la semaine prochaine en Espagne, a-t-elle indiqué.
Pour l’heure, "un certain nombre de pays ont indiqué au gouvernement néo-zélandais qu’ils sont très favorables à notre candidature (...)", a-t-elle estimé.
Des diplomates à l’ONU considèrent Mme Clark comme une candidate de premier plan, mais ils s’interrogent sur sa capacité à mobiliser l’appui des cinq membres permanents du Conseil de sécurité.
C’est à ces cinq pays dotés du droit de veto (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine) que reviendra en fait le choix du successeur de Ban Ki-moon.
A huit mois de la fin du mandat de M. Ban, la compétition est très ouverte, même si un mouvement s’est dessiné en faveur d’une femme pour diriger l’ONU.
Outre Mme Clark, de nombreux candidats se sont déjà déclarés. La directrice bulgare de l’Unesco, Irina Bokova, et l’ancien Haut-commissaire aux réfugiés, le Portugais Antonio Guterres, ont pour l’instant la faveur des pronostics.
cs/mrb/lp


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