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Les envois de fonds, source de financement "la plus stable sur le continent" (étude)
Publié le mardi 24 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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La CENTIF travaille sur des dossiers de blanchiment d`argent
La CENTIF travaille sur des dossiers de blanchiment d`argent




Les envois de fonds demeurent la source de financement extérieure "la plus stable et la plus importante" en Afrique, en dépit d’une augmentation de l’aide publique au développement en 2015, indiquent les conclusions du rapport "Perspectives économiques en Afrique 2016", publié lundi par la Banque africaine de développement (BAD).
L’aide publique au développement, évalué à 56 milliards de dollars américains en 2015, a "augmenté de 4 %, les envois de fonds restant la source de financement extérieure la plus stable et la plus importante, à 64 milliards dollars en 2015", lit-on dans un résumé de ce rapport.
"En 2015, les flux financiers nets en direction de l’Afrique ont été estimés à 208 milliards de dollars, soit 1,8 % de moins qu’en 2014, sous l’effet d’une contraction de l’investissement", écrivent les auteurs de cette étude.
"Les performances économiques de l’Afrique se sont maintenues en 2015, en dépit des turbulences mondiales et des chocs régionaux. Le continent est resté la région économique du monde qui a enregistré la deuxième plus forte croissance, derrière l’Asie de l’Est", indique la même source.
Elle ajoute que "d’après les prévisions prudentes [de la BAD], la croissance moyenne du continent devrait rester modeste, à 3,7 % en 2016, avant de se redresser à 4,5 % en 2017, sous réserve d’un renforcement de l’économie mondiale et d’une remontée progressive des prix des produits de base".
"Les pays africains, parmi lesquels figurent des champions de la croissance mondiale, ont fait preuve d’une résilience exceptionnelle face à l’adversité économique internationale", commente Abebe Shimeles, directeur par intérim de la recherche-développement à la BAD.
"Transformer cette résilience durable en une amélioration des conditions de vie des Africains nécessite une intervention dynamique des pouvoirs publics, visant à promouvoir une croissance plus rapide et plus inclusive", poursuit-t-il, cité par le document.
Selon les conclusions du rapport, "d’ici à 2050, deux tiers des Africains devraient vivre dans des villes", ce qui fait que les formes que prendra l’urbanisation en Afrique "seront par conséquent déterminantes pour la croissance et le développement futurs du continent".
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