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Une étude souligne la manière de tirer profit du "rythme d’urbanisation inégale" du continent
Publié le mardi 24 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




Une étude rendue publique lundi par la Banque africaine de développement préconise des politiques urbaines "nouvelles et de vaste porté" pour faire des villes africaines des moteurs de croissance, compte tenu d’un "rythme d’urbanisation inégalé" du continent africain, qui s’accompagne d’une "lente transformation structurelle".
"L’urbanisation est une mégatendance qui modifie en profondeur les sociétés africaines. Deux tiers des investissements dans les infrastructures urbaines nécessaires à l’horizon 2050 doivent encore être faits", indique un résumé de ce rapport intitulé "Perspectives économiques en Afrique 2016".
Sur cette base, des "politiques urbaines nouvelles et de vaste portée sont nécessaires pour transformer les villes africaines en moteurs de croissance et de développement durable à l’échelle du continent", lit-on dans le résumé fait de cette étude.
"Le continent connaît un rythme d’urbanisation inégalé dans son histoire, associé à une croissance démographique sans précédent : la population urbaine a doublé entre 1995 et 2015, année où elle a atteint les 472 millions d’habitants", constatent ses auteurs.
Ce phénomène "est différent de ceux qu’ont connus d’autres régions, telles que l’Asie, et s’accompagne d’une lente transformation structurelle", d’autant que "l’absence de planification urbaine a entraîné une urbanisation sauvage coûteuse".
"À condition d’être encadrée par des politiques appropriées, l’urbanisation peut contribuer à faire progresser le développement économique par la hausse de la productivité agricole, l’industrialisation, l’essor de la classe moyenne et ses répercussions bénéfiques sur les services", ainsi que l’investissement direct étranger dans les corridors urbains, font-ils valoir.
"L’urbanisation pourrait avoir des retombées positives aussi bien sur les habitants des villes que sur ceux des régions rurales, si les gouvernements adoptaient une approche intégrée", a analysé le directeur du Centre de développement et directeur intérimaire de la direction de la coopération pour le développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Mario Pezzini.
"La transition urbaine que l’Afrique traverse à l’heure actuelle, qui s’exerce dans de multiples domaines, et la densification qu’elle entraîne ouvrent des perspectives nouvelles d’amélioration du développement économique et social et de protection globale de l’environnement", a ajouté M. Pezzini, cité dans le rapport.
Selon lui, ces perspectives "peuvent être mises à profit pour soutenir les Objectifs de développement durable – en particulier l’ODD 11 sur les villes et les communautés durables – ainsi que les objectifs inscrits à l’Agenda 2063 de l’Union africaine".
Adopté en mai 2013, l’Agenda 2063 vise "une transformation socio-économique positive de l’Afrique dans les cinquante années à venir".
Il a été élaboré par la Commission de l’Union africaine, avec l’appui de l’Agence de planification et de coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Agence du NEPAD), de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).
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