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Paludisme: Les pays endémiques invités à asseoir un système d’information efficace
Publié le mercredi 18 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Lutte
© Autre presse par DR
Lutte contre le paludisme




Les pays endémiques au paludisme et ceux où la maladie pourrait réapparaître doivent posséder un système d’information sanitaire efficace pour aider les programmes nationaux de lutte antipaludique a estimé, mardi à Saly-Portudal (Mbour), le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, le docteur Farba Lamine Sall.

"Cela renvoie, a-t-il noté, à un système permettant d’affecter les ressources aux populations les plus touchées et à recenser les carences de la couverture programmatique".

"Mais également à détecter les flambées épidémiques et évaluer l’impact des interventions afin de guider toute modification dans l’orientation des programmes", a expliqué Dr Farba Lamine Sall.

Il présidait à l’Institut en Santé et Développement (ISED) de Mbour l’ouverture du 1-er cours national de suivi évaluation surveillance du paludisme pour les cadres de la santé.

Quelque 25 professionnels de la santé, médecins chef de districts (MCD) et superviseurs de soins de santé primaire (SSP) prennent part à ce cours qui se tiendra jusqu’au 4 juin.

"La surveillance du paludisme, 3-ème pilier de la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme (2016-2030) est un aspect indispensable de la planification de mise en œuvre des programmes", a précisé le docteur Sall.

"Cela est un facteur crucial pour accélérer les progrès", a-t-il expliqué pour justifier l’organisation de ce cours à l’initiative du Programme national de lutte contre le paludisme.

Ces orientations sont en phase avec l’objectif de pré-élimination du paludisme au Sénégal d’ici 2020, a dit Dr Sall qui a salué, de ce fait, la volonté de renforcement des capacités des cadres du niveau opérationnel.

"Cela permet une mise en œuvre optimale des politiques actualisées de prévention et de prise en charge du paludisme telles que recommandées par les documents stratégique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)", a souligné le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

A l’en croire, "c’est conscient de ces enjeux que le ministère de la Santé et de l’Action sociale a voulu relever le défi en conceptualisant et trouvant les ressources nécessaires pour former ses ressources humaines".
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