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Art et Culture

Cheikh Ndoye clôt en apothéose le 24ème Festival de Jazz de Saint-Louis
Publié le mardi 17 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Le
© Autre presse par DR
Le Festival de Jazz de Saint-Louis interdit par le préfet




Le bassiste sénégalais, Cheikh Ndoye, invité de dernière minute du Festival international de jazz de Saint-Louis (nord), a égayé le public par une prestation digne des grands maîtres du jazz et dont le point d’orgue a été l’interprétation d’un duo avec le lead vocal du Dandé Lénol, Baba Maal.
Il n’était pas attendu au 24ème Festival international de jazz de Saint-Louis. Il a fallu un désistement au dernier moment de la tête d’affiche, l’américain Marcus Miller, pour que le bassiste sénégalais puisse se produire sur la scène du festival.
Il n’a certainement pas fait oublier le célèbre bassiste américain, mais il a fait montre d’une maîtrise parfaite de son art, comblant d’émotions les férus du jazz en compagnie de son groupe constitué d’un soliste et d’un batteur américain en plus d’un pianiste cubain.
L’interprétation sur scène de "Delia", une des chansons cultes de Baba Maal, a fait réagir les spectateurs dont certains n’ont pas hésité à esquisser des pas de danse. Au grand bonheur également des organisateurs qui avaient été obligés de se rabattre sur Cheikh Ndoye pour clôturer la manifestation.
"Cheikh Ndoye est un grand bassiste. Il a toujours rêvé de venir jouer dans son pays. Il a eu la chance de le faire avec ce festival. C’est d’ailleurs l’une des raisons de ma venue. Je connais personnellement cheikh, son concept et ce qu’il représente dans le milieu du jazz à Washington où tous les grands du milieu viennent le voir sur scène", a témoigné Baba Maal.
La musique a toujours été une passion pour le jeune Cheikh Ndoye, issue d’une lignée maraboutique sénégalaise. Il part très tôt aux Etats-Unis d’Amérique pour y suivre des études en informatique et musique et finit par s’y installer.
Il a commencé alors à jouer avec un groupe local Postmodern Blues et de nombreux musiciens de classe mondiale, y compris le bassiste Richard Bona, qu’il considère comme son mentor.
Il se lie d’amitié également avec le batteur et producteur Kevin Jones, qui le mit en relation avec le claviériste Russell Ferrante et le saxophoniste Eric Marienthal.
De cette collaboration musicale naîtra le premier album du jeune bassiste autodidacte "A Child’s Tale" (Conte d’un Enfant).
Un album publié en 2009 et dans lequel des sommités du jazz ont participé. Depuis, Cheikh Ndoye enchaîne les tournées dans le monde et joue régulièrement au "Blues Alley" de Washington, haut lieu du jazz des Etats-Unis d’Amérique.
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